LA GRANDE BAUME GEMENOS
17.10.2013 - A classer parmi les plus belles...

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On se la joue  « intimiste », il faut dire que celle là il faut la savourer !

On monte le sentier escarpé direction « Bertagne ». Bertagne comme le Pic de Bertagne, point culminant des Bouches du Rhône avec ses 1042 m d’altitude.

On monte par des sentiers odorants et on se retourne souvent. Le paysage est à couper le souffle ! On gravit, quelquefois à quatre pattes un éperon rocheux, plus haut la vue est fantastique.

On se retrouve sur une piste bordée de jolis chênes verts, de genêts, de cynorrhodons et de grands plants de romarin… ambiance bucolique aux couleurs d’automnes.

Le sentier escarpé s’étire encore sous de magnifiques chênes blancs et des buis serrés avant d’arriver à la Grande Baume.

On hésite un peu à entrer dans ce trou inconnu, mais on y est obligé : la Grotte  traverse toute la colline. Le faisceau de la lampe nous permet d’apercevoir les couleurs exceptionnelles de cette grotte qui présente de nombreuses salles. Les gouttes d’eau qui brillent donneront de belles stalactites dans… de nombreuses années.  On est sous le charme de tant de beauté… Les parois semblent être colorées de différents verts qui scintillent, on touche pour en croire nos yeux.

En sortant on bifurque à droite pour un détour assez insolite : repérer une voie ferrée dans ce paysage époustouflant !...  Nous surplombons le Vallon du Chemin de Fer dont les rails sont formés par les rochers saillants. Mais ce qui a donné le nom à ce fantastique vallon est aussi un vrai chemin de fer qui permettait aux wagonnets de lignite de descendre vers la vallée au siècle dernier !

Que dire du panorama !

Nous reprenons, après le repas, notre ascension pour arriver au col du Cros.

A nouveau nous nous avançons sur une piste qui nous donne un avant-goût du paysage inouï qui va s’offrir à nos yeux.  

On continue  encore notre ascension vers Bertagne et là !...

Là pas de qualificatif. Sublime ? Enorme ? Démesuré ! La vue s’étend à presque 360°. On voit la mer (pas de bateaux !), Notre Dame de la Garde, Marseille mais encore… les collines et dentelles du Massif de la Sainte Baume, La Sainte Victoire dont la croix nous semble moins élevée et… la chaîne des Alpes qui s’étire sous les montagnes enneigées. F a b u l e u x !...

On redescend maintenant vers le Col de Bertagne où l’on trouve le monument dédié aux « Excursionnistes Marseillais[1] ». 

Nous mettons nos pas dans le sentier du GR 2013 et nous redescendons par le sentier de la Glacière. Nous cheminons au pied de la falaise qui nous offre son ombre bienfaisante. Quelques esplanades nous offrent encore de beaux horizons sur les collines de Gemenos.

Nous arrivons à une source où nous trouvons une autre plaque dédiée aux Excursionnistes. Nous savons que la glacière[2] est à côté. On en fait le tour, celle-ci serait une des plus grandes, elle aurait une profondeur de 30 m.

On reprend ensuite notre descente au milieu des falaises environnantes. Le soleil oblique un peu vers l’Ouest : on peut alors découvrir quelques « dentelles » et « trous » de toutes beautés.

Une petite pause pour embrasser une dernière fois du regard le Pic de Bertagne et ses belles falaises et on retrouve les voitures ravies de cette balade qui est à classer « parmi les plus belles » !



[1] - une des premières associations de randonnée qui a été créée en 1897 par Paul Ruat.

 

[2]  - L’eau des sources et des ruisseaux était captée, canalisée et mise à geler entre janvier et mars sur des terrasses ou bassins bordés de murets. Ensuite elle était stockée dans les glacières qui étaient de vastes puits de 10 à 20 m de profondeur creusées dans le roc, dépassant du sol sur un quart de la hauteur et recouverts d’un toit de tuiles posées sur une couche de terre. En été, les blocs étaient débités par charrois nocturnes.