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Nous découvrons "l'Odysséum" en toute tranquilité et arrivons à "MARE NOSTRUM" à l'ouverture.

La visite de l'Aquarium se fait dans la joie et l'amusement. C'est l'occasion aussi aux "nouveaux" de rencontrer les autres membres de l'association.

La visite de cet aquarium ont étonné certains membres, ce n'est pas dans nos habitudes de faire des visites sans accompagnants, mais en fait tout le monde a "plongé" parmi les merveilles de la Méditerranée et ensuite on s'est laissé porter par les courants océaniques vers les mers australes... dans lesquelles nous avons retrouvé Monsieur de La Peyrouse et Robert Louis Stevenson que nous avions rencontrés lors de nos jeudis en salle. Les animatrices aussi nous ont enchantées en nous racontant la vie des poissons du fond de l'océan et en particulier celle des requins... Le pilotage du bateau pendant la tempête nous a aussi bien amusé.

Le moment de midi est toujours un moment apprécié : rencontres au resto, sandwich sur un banc, café débat... Il faisait beau, une journée complètement estivale et la place de la Comédie était très animée.

L'expo d'Odilon Redon était au programme. Janice nous avait déjà présenté cet artiste et nous avons de ce fait pu suivre à 100% les explications de notre très calée guide. Un régal de visite qui a duré 2 heures sans que personne n'en soit lassée...

L'exposition commence par le monde de Redon, "l'autre monde", un monde rêvé... A l'heure où les impressionnistes s'approprient la couleur, Redon a la hantise du blanc et se doit de noircir chacune de ses feuilles... Avec notre guide nous comprenons le surréalisme de ses oeuvres, malgré la noirceur nous y trouvons une joie, un humour (l'araignée qui sourit). Les oeuvres sont mises en scène dans un univers bleu et des angles arrondis donnent une atmosphère de pleinitude et de douceur.

Lorsque nous découvrons la couleur... les couleurs de Redon c'est comme un feu d'artifice intérieur. Cette lumière, cette force qu'il donne à ses bouquets de fleurs ou même dans le pastel dans les scènes de mythologies païennes nous accrochent, nous prennent par la main malgré nous. 

On adhère tout à fait au parcours artistique de Redon autant dans la quête de la couleur dans la profondeur des noirs. On en arrive même à trouver logique cette recherche de couleur dans le noir. N'oublions pas aussi que lorsqu'il s'est approprié la couleur, il ne l'a jamais plus abandonnée.

La fin de l'expo se termine par les détails des panneaux de la bibliothèque de l'abbaye de Fontfroide. Cette projection a rappelé de tellement bons souvenirs pour certains d'entre nous...