Pas grand monde ce matin au rendez-vous : ce sont les vacances scolaires et il faut s'occuper des enfants ou petits-enfants !

Nous récupérons Gisèle à Maussance et nous suivons ensuite un "gaudre" pour rejoindre le Pont St Jean.

En suivant la route, nous ne tardons pas d'atteindre le Mas de St Jean et sa jolie chapelle. Sur notre droite les Rochers de la Pène et sur notre gauche les Anciens Marais des Baux.

Michèle insiste pour nous raconter les "marins utriculaires" et les "nautes"... Nous essayons de nous en souvenir car dit-elle, ce n'est pas la première fois qu'elle nous en parle et aucune d'entre nous ne s'en souvenait !!

Nous pouvons admirer la splendeur du Mas de Baraquet où Gisèle rencontre un collègue du marché de Maussane. Tout en admirant la construction nous nous instruisons sur les marchés floraux printaniers dans la région.

Après le Mas du Pas de Loche, nous empruntons un petit sentier, bien caché, bien discret qui nous entraîne dans un paradis de verdure où les chènes verts croulent sous leurs "chatons"...

Nous avançons maintenant dans ce qui était l'ancien village de Sanctus Martinus de Felauria, devenu vers 1390 St-Martin-de-Castillon mais qui a été détruit... pour être reconstruit 1.5 km plus au nord sous le même nom....

Les échanges commerciaux se developpent au XVIIe siècle et l'on constate qu'il existe un autre Saint-Martin-de-Castillon à 80 km d'ici. Les habitants décident de rebaptiser le village. C'est le nom de "Paradou" qui est choisi. Ce nom fait alllusion à l'artisanat pratiqué à l'époque.

De Saint martin de Félaurie on ne trouve sur son emplacement que trois tours, des restes de remparts et quelques murs ruinés.

L'habitation sur le site remonterait quand même à une époque antérieure au moyen âge. On a découvert en contrebas une villa gallo-romaine et sur le site de la Pène des monnaies massaliotes et gauloises.

Si l'on ne retrouve que peu de traces de maisons sur le site, expliqué par le fait que les constructions se sont faites en bois et en chaume pendant très longtemps, les nombreuses tuiles retrouvées à même le sol nous font attester que des habitations en dur devaient exister.

C'est dans ce paysage magnique, avec le village des Baux, la chaîne des Alpilles et le Mont des Opies en fond de toile que nous avons parcouru ces quelques kilomètres....

Nous avons eu la chance d'admirer de nombreuses fleurs printanières qui nous lancaient des clins d'oeils amicaux pour encore ajouter du charme à cette balade...

Car vraiment elle était plus que charmante !