LA SOURCE DE CARABIOL
18.04.2016 - concours de ricochets !

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Du Parking de Carabiol, après dégustation des bugnes de Marie-Thé, nous nous dirigeons en direction de « croix Panissiere », en passant à proximité du hameau de  « Bouzarit »,  sur un sentier semi ombragé qui monte régulièrement  jusqu’à  La Gardie.  Ensuite, nous bifurquons pour rejoindre la balise, « Croix Panissiere ».

A un tiers du parcours,  tous en forme, nous décidons de rejoindre plus au nord,  « Front Fèguière »  pour  accéder à  « l’Avène », qui compte parmi les cours d’eau de la commune de Saint julien des Rosiers.

La nature, à parfois une capacité d’accueil, insoupçonnable,  ainsi, nous découvrons un lieu confortable, avec des rochers lisses pour s’asseoir et, au niveau de l’eau une petite plage de rochers plats. Le calme est apaisant,  toutes les conditions sont réunies pour apprécier notre repas, agrémenté bien sûr,  par les suppléments, qui renforcent la convivialité.

Puis nous assistons à une séance de ricochets sur l’eau, ceux de Patricia d’un haut niveau sont inimitables, suivis par des débuts incertains de Marie-Thé qui cependant,  commence à côtoyer le haut niveau.

Les principaux cours d’eau de Saint Julien les Rosiers sont :

Le ruisseau blanc, dit « ruisseau de Gravelongue », prend sa source à Carabiol à l’est de la commune. « L’Avène »  au nord Est,  prend sa source, sur la commune de Laval Pradel, c’est un affluent du Gardon, qui traverse  neuf communes du Gard. « Le ruisseau  rouge » lui, est situé à l’ouest.

La présence abondante d’argile rouge, de bonne qualité, favorise au 19è siècle le développement de tuileries. Saint Julien les Rosiers, qui  à cette époque s’appelait Saint julien de Valgargues, en comptait cinq.  Ainsi s’explique la couleur du ruisseau, le nom de « ruisseau rouge » n’est donc pas improvisé.

Le réseau hydrographique, est complété par de nombreux fossés, d’ailleurs tantôt ruisseaux, tantôt sentiers de randonnées balisés, selon l’époque de l’année et l’ampleur des précipitations annuelles.

Ces sentiers peuvent devenir des cours d’eau très importants, et l’ensemble déborde largement, entrainant une montée générale de l’eau,  lors des crues  dont la fréquence est de cinq à dix ans. L’écrêtement, se fait grâce à d’importantes zones de plaines, qui peuvent absorber le surplus du volume d’eau, alors la préservation  de ces zones sensibles est primordiale,  de même que la maintenance, des fossés, digues, berges, etc.

Nous reprenons notre marche, et après une montée un peu raide, nous repassons à « croix Panissiere », dont une direction indique St J. les Rosiers 5,5 km,  mais c’est  une indication qui ne nous concerne pas car, nous ne rentrons pas par le GR44C. Nous suivons la ligne haute tension, puis après 1,5 Km, arrivons devant la balise « Valat de Gravelongue ».

Nous repartons vers l’ouest,  pour emprunter une large piste vallonné, arrivons au bord de la D906, pour reprendre un petit sentier, qui nous conduit au hameau « d’Arbousse » doté de magnifiques bâtisses en pierres, dont la restauration respecte parfaitement l’authenticité du patrimoine.

Un peu après et  sur une grande distance nous dominons coté ouest : Alès ; Cendras ; Malbosc ;  Les Salles du Gardon ; à l’est : Caussonnille, Salindres, mais de ce coté les monts cachent la plupart des villes et villages. En tout cas le point de vue est très intéressant.

Maintenant nous abordons, le sentier que nous rebaptisons dès aujourd’hui, « le sentier de la peur »  ce sentier balisé, qui comme expliqué plus haut,   après avoir été transformé en ruisseau ou rivière, reste avec de grands trous entre les rochers.

 C’est sur ce passage,  que Daniel nous a fait peur en chutant, mais heureusement,  il s’est relevé sans trop de dégâts.

Nous rejoignons la balise « La roque » avant de rejoindre le village, et notre parking.

Saint Julien les rosiers qui compte 300 habitants, s’étend sur une superficie de 1400 hectares dont les deux tiers sont boisés, il est encore possible, mais notre circuit ne le permet pas, d’entrevoir quelques vestiges miniers, (pyrite, charbon, minerai de fer).

Le  minerai de fer était transformé dans les hauts fourneaux d’Alès. Pour ce qui concerne l’industrie chimique existaient des fabriques de vitriol  (en ancien Français). Aujourd’hui sulfate de fer, mais cette époque industrielle datant des 18e et 19e  siècles est révolue. Alors la nature à repris très justement ses droits.

Le patrimoine de Saint Julien les Rosiers, compte :

 L’Abbaye de notre dame des fonds, crée au 12e siècle, par des sœurs cisterciennes, aujourd’hui  domaine privé.

L’Eglise elle aussi date du 12e siècle.

Le Dolmen dit « Peiro Blanco » situé dans la montagne au dessus du village.

 Guy .R.