LE CALAN DU ROUSSET |
C’est sous un beau soleil qu’on démarre cette balade près du pont romain sur le gaudre de Romanin. Le ruisseau prend la source à Aureille pour traverser Eygalières, Saint Rémy de Provence où il rejoint la roubine de Tiran pour se jeter ensuite dans le Rhône… Mais nous prenons le sens inverse et nous le quittons très vite pour prendre un sentier plein sud qui nous fait passer à droite du fort d’Ancise dont nous devinons les ruines au sommet… Il faut dire que nous ne regardons pas très en hauteur… nos yeux sont interpellés par les innombrables fleurs qui longent le sentier. Et puis il faut retenir les noms, salsifis à feuille de poireau… (mais pourquoi de poireau ?), hélianthèmes, euphorbes, thym, cistes, coronilles. Maintenant nous prenons une large piste qui monte en douceur… là aussi on ne peut que regarder à droite et à gauche : lumineux bleu des fleurs de lin ou des aphyllanthes, des buissons de cistes cotonneux avec leurs belles fleurs roses et aussi les buissons des cistes de Montpellier et les fleurs blanches, des asphodèles par milliers, des fleurs jaunes… C’est dans ce jardin alpin que nous avançons au gré de nos découvertes. Et celle-ci, c’est quoi : c’est un laser. Oh le beau scarabée. On dirait un bijou ! De magnifiques points de vues se dégagent dans les courbes : la crête des Alpilles qui se termine au Calan du Rousset pour reprendre avec le petit calan et le gros calan… Un calan c’est quoi ? Un calan c’est un rocher, un caillou… Le terme est bien employé pour les calanques ! On arrive sur un petit promontoire, on boit, on déguste des bouchons mais on apprend aussi la merveilleuse histoire du « vermillo »… qui a donné les couleurs « vermillon » et « cramoisi ». Pourquoi « cramoisi » déjà ? On fait demi-tour dans ce paradis de fleurs, de ciel bleu, et toujours ces beaux bouquets de fleurs. Tiens, quelques unes ont oublié l’ornithogalum. Mais oui, on la connaît bien, c’est la « dame de onze heures » ! Vrai que les fleurs font l’unanimité : on a marché 3 heures, sans rechigner !
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