LYON ET LES CONFLUENCES
23.04.2015 - on amène le soleil dans le "nord" !

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On quitte Beaucaire avec quelques gouttes sur le pare-brise… puis le soleil s’installe en même temps que nous étendons nos jambes pour récupérer une partie de la nuit… pas trop longtemps, trop heureux de nous retrouver ensemble.

On arrive pile poil pour un café, un « pipi » et nos guides nous rejoignent pour une immersion Lyonnaise !  On nous dit que l’urbanisme de la ville a bien évolué suivant les époques depuis les corbeaux de Lugdunum jusqu’à la  belle place Bellecour (la plus grande place piétonne d’Europe et l’une des 4 plus grandes !) d’où nous commençons un parcours au fil de la soie, des traboules, de la Saône, des collines, des hôtels particuliers, des échevins, de la tour rose et des papillottes, de l’hôtel Gadagne, et… de tant d’autres !

On ne vous cache pas quand même que ce qui nous intéresse particulièrement c’est la gastronomie Lyonnaise :  clapotons et salade lyonnaise ou cervelle de canut, jésus et rosettes, andouillette ou tablier de sapeur, quenelles et cardons, bugnes ou tartes à la praline, coussins ou cocons et le tout arrosé d’un « pot » ! Qui a vu la tête de veau ?

Effectivement à  la fin des visites guidées, la plupart des membres du groupe s’attablent  pour de bonnes saveurs. Il fait beau, les terrasses sont accueillantes. On en profite !

Enfin… pas tous. Un petit groupe dont chacun est armé d’un « mâchon » déambule à la découverte de St Paul, des Terreaux, de l’église St Nizier, la rue de la « Ré »… Ouf ! On a de la chance : on a bien retrouvé les distraits et on est bien à l’heure pour  le rdv avec Thierry notre chauffeur de bus.

Direction le Musée des Confluences ! Ca y'est, nous entrons dans le hall d'accueil (magistral!) et avant de découvrir quoi que ce soit nous sommes interpellés par le « cristal », cet espace dédié à la circulation. Baigné de lumière, il nous faut marquer un temps d'arrêt pour ne pas nous perdre dans ce dédale de rampes et passerelles mais très vite nous reprenons le dessus pour admirer la verrière et les vues imprenables sur le Rhône dans un premier temps, puis la Saône de l'autre côté et Lyon... Fourvières, le « Crayon »... Puis nous nous installons dans le « nuage ».. Le symbole utilisé pour la scénographie des expositions est « Le Confluent » La confluence des genres, des époques... que nous découvrons dans les fantastiques salles d'expositions. Que dire d'un squelette de dinosaure à côté d'une maquette de Spoutnik ? Essayons de faire le tour, bien regarder en détail mais qu'est-ce ? Un squelette de Camarasaurus vieux de 155 millions d'années ! Et tous ces animaux naturalisés, des morceaux de météorites... des momies égyptiennes, une robe de mariée lumineuse... et les femmes de Cro-Magnon, non pardon la femme Florès d’Indonésie, la femme Sapiens de la Dordogne  et la femme de Neandertal  de Charente Maritime... et tous ces insectes par millions ! Une cocotte minute et des boucliers africains ? Le Big Bang et les origines de l'univers avec une sculpture amérindienne ? On pourrait faire un inventaire qui... serait vraiment trop long à détailler. Serait-ce là le défi du musée. Faire côtoyer des fresques aborigènes et des objets de la conquête de l'espace dans la même pièce ? On croise les regards, on déambule.. trop rapidement à notre goût bien sûr. Mais c'était une découverte ! Il faut revenir... il faut en fait passer une journée dans chaque salle car il faut s'y poser, réfléchir, lire, appuyer sur les boutons, écouter les conférences, regarder les films ! Mais c'est aussi ça l'aventure et... que c'est bon cette sensation de frustration et de curiosité non assouvie !