| LA VIE DE CHATEAUX |
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VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE VISITE DU CHATEAU DE MARSILLARGUES ET DU CHATAU DE TEILLAN
On arrive à Marsillargues par un beau soleil, notre guide nous accueille et nous raconte l’histoire de Marsillargues… l’histoire du château. C’était probablement à l’origine un village de pêcheurs composé de cabanes qui se groupaient autour du Vidourle ou… de l’abbaye de Psalmodi qui était propriétaire, au Moyen Âge des terres environnantes. Le château actuel est de style renaissance mais il a été fondé en 1305 par le célèbre Guillaume de Nogaret seigneur de Calvisson, Congénies, Aujargues, Manduel, Beauvoisin, Générac, Vergèze et… on en passe. Ses seigneuries étaient obtenues en récompense des services qu’il rendait au Roi Philippe IV le Bel après qu’il ait été Juge-Mage de la plus grande Sénéchaussée du Royaume : la Sénéchaussée de Beaucaire !... Les grandes cuisines, le donjon et sa tourelle carrée sont les restes du château initial qui est reconstruit vers 1560 avec une grande façade présentant une décoration très riche. Des métopes et des triglyphes nous sont décrits avec détail. On y retrouve différents emblèmes royaux comme le porc-épic de Louis XII, la salamandre de François 1er et un monogramme de Diane de Poitiers… La Marquise de Sévigné aurait dormi dans le château, Richelieu également. On apprend les symboles héraldiques de la ville, on fait le tour de l’église fortifiée et on traverse les Arènes : classées monument historique ??? On partage le repas sur un banc, à la chaleur timide du soleil avant de rejoindre la terrasse d’un café pour un bon moment chaleureux. En route pour notre deuxième visite… Accueil par un personnage de grande personnalité. Il nous a suffi de passer la grande porte d’entrée pour découvrir ce lieu chargé d’histoire et d’anecdotes… Notre guide raconte que l’histoire a commencé il y a bien longtemps, puis les Romains en ont fait leur lieu de villégiature pour en faire un castrum (ou une villa fortifiée). En tout cas on trouve la trace de l’antique « Villa Teillanis » dans les biens de l’Abbaye d’Aniane. Pas mal de péripéties de changements de propriétaires et de destination (Abbaye de Psalmodi entre autres qui a aménagé la salle capitulaire voutée…). On regarde un cyprès qui a servi de cachette à un pasteur poursuivi des persécutions des soldats du roi, on se promène dans une allée de 300 m plantée de platanes en 1815 et baptisée « allée de la consolation » pour les soldats qui se reposaient au château. On passe le Pavillon du Vidourle qui était un ancien rdv de chasse sous Henri IV (actuellement occupé par un locataire), on est surpris par une étonnante collection de stèles romaines et de bornes milliaires. Derrière les murs la chambre occupée par Louis XIII et le boudoir de Pauline Borghèse... On se prélasse sous des arbres pluricentenaires : tilleuls, noyers d’Amérique, orangers des Auzages, magnolias et même un Ginkgo Biloba (ou « arbre aux mille écus ») plantés au début du XIXe siècle pour faire la plus grande des découvertes : un Mikvé utilisé dès le VIIe et VIIIe siècle par de nombreuses colonies juives qui peuplaient la Septimanie Wisigothe. Et au dessus, une Noria !… On est surprit par une urne romaine qui nous montre le chemin de l’orangerie et… enfin dans l’ancienne tour de défense un étonnant pigeonnier et une magistrale échelle qui se déplace avec… le petit doigt. On admire l’intelligence pratique de ce menuisier du début du XVIIe siècle. Oh oui qu'on l'admire ! Dans quel périple a-t-on été entraîné ! Quelle agréable et intéressante et plaisante visite. A coup sûr une journée qu’on n’est pas prêt d’oublier…
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