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L'HORTUS Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
25.03.2013 - aérienne tout du long !

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE SUR LA MONTAGNE DE L'HORTUS

C’est du village de Valflaunès, ou plus exactement du Col du Rouet que nous démarrons cette balade.

Néné nous prévient : elle n’est pas longue ni très difficile mais on ira lentement !

Nous montons : 1er point de vue. On sort les jumelles pour voir la mer. La Grande Motte ou Maguelone ? Nîmes c’est sûr se découpe entre deux monts.

On continue notre chemin avec une descente assez raide, on passe même sous un barbelé. Retour par le même chemin et la montée est encore plus rude : on doit s’entraîner d’après Néné !

La descente vers la piste est assez  difficile : pente raide et pierres glissantes. On sort les bâtons et on fait bien attention à nos pieds.

Un peu de répit sur la piste. On trouve quelques forestiers qui chargent un camion de bois de chauffage. Ils sont aussi heureux que nous de cette belle journée ensoleillée !

Cet intermède piste ne dure pas longtemps.

On prend un sentier très marqué et escarpé qui s’enroule autour d’un piton rocheux qui sert d’assise à un château. On atteint une petite zone de constructions complètement ruinées, on lève la tête et le château se dévoile à nous tout d’un coup. On continue d’avancer avec une prudence majeure et enfin on arrive à la forteresse. Nous découvrons poternes et créneaux, des fenêtres dont certaines nous semblent bien romantiques.

Nous sommes arrivés au château de Viviourès. Le château de la légende ! La fameuse légende de la fille du seigneur de Viviourès qui était aimée par trois frères. Ne sachant choisir entre les trois elle les  « invite » à partir en Terre Sainte se battre aux côtés des croisés. A leur retour la belle avait péri de la peste. De chagrin les trois frères deviennent ermites. L’un s’installe au sommet du Pic Saint Loup, le second au sommet du Pic Saint-Clair à Sète et le troisième au sommet du Saint Guiral… Et si on revenait la nuit de la Saint-Jean pour voir si la belle revient dans ces ruines où elle aurait été aperçue à plusieurs reprises ?

On s’installe contre les murailles pour notre pause déjeuner  : un beau gâteau au rhum et ananas de Françoise nous réconforte. Petits chocolats et nounours sont fort appréciés au moment du café…

De la forteresse on se satisfait aussi d’une vue donnant au Sud sur le Massif du Pré Saint Loup dominé par la Croix au sommet du Pic que nous connaissons bien, au Nord par la plaine de Londres et derrière se découpe le Massif de la Séranne.

Le retour se fait par le sentier qui suit la Crête d’Hortus. De nombreux « points de vue » (ou « Néné » !) ponctuent notre avancée sur ce long chemin tracé sur du lapiaz ou des éboulis de cailloux.

C’est quand même avec plaisir qu’on repère enfin les voitures, car, même si le cheminement sur les crêtes en balcon sur des falaises tout du long était prodigieusement fantastique de beauté et d’émotions, nos chevilles seront bien heureuses de souffler un peu.

Pour prolonger cette merveilleuse journée on s’attarde un moment près de l’imposant menhir de Juoille.

Merci Néné pour cette fantastique balade aérienne !

 

 

 
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