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SAINTE MARTHE ET SOULEIADO Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
31.01.2013 - VIP !...

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Nous avons rendez vous ce matin au Musée Souleiado.

C’est Nicole Barra en personne qui nous accueille pour une visite particulière de l’exposition « 40 ans de Collections Souleiado ».

Tout d’abord elle nous explique le costume Provençal  et les subtilités des pièces qui en composent l’élégance : la chapelle, le plastron de dentelle, le châle, la robe en satin (toujours pincée à la taille)….

Puis elle nous raconte l’épopée des « Indiennes ». Les fameuses « Indiennes » qui n’étaient au départ que du… papier d’emballage débarqué au milieu du 17ème siècle sur le port de Marseille ! Madame de Sévigné et les Dames de la Cour sont séduites par ces tissus et, en conséquence, Colbert  va créer la Compagnie des indes Orientales. En effet la haute bourgeoisie s’arrache ces étoffes.

Ce serrait en 1669, grâces au techniques apportées par des arméniens, que les premiers ateliers d’ « Indiennes » s’ouvrent à Arles, Avignon et Nîmes et bien sûr ces tissus se diffusent dans toute la France, l’Italie et l’Espagne par la Foire de Beaucaire… Une première crise est évoquée à l’époque des guerres de religion et comme la vente de ces tissus est interdite on va créer l’édit de 1726 qui condamnera à 3 ans de galères les contrebandiers d’  « Indiennes » et même à la peine de mort. Mais comme on le sait : l’interdit ne rend que plus enviable ! En 1754 il y a de nombreux ateliers à Marseille qui prospéreront malgré bien des évènements. Malheureusement au début du XXe siècle tous ces ateliers disparaissent les uns après les autres et c’est la manufacture Véran qui, année après année, va enrichir son fonds de dessins et de planches d’impression. Elle va même récupérer les dessins et les archives de Foulc, grand Indienneur avignonnais. En 1916 il ne reste plus que la manufacture Véran de Tarascon.  A la mort de Paul Véran c’est un pharmacien, Charles Henri Deméry qui décide de reprendre les impressions pour les laisser à son neveu Charles Deméry, jeune ingénieur en génie civil qui a eu un véritable coup de foudre pour se lancer dans l’aventure et créer en 1939 la marque Souleiodo (l’ensoleillade en provençal, le moment où le soleil perce les nuages après la pluie…). Sa première femme, Hélène se lance dans la création de vêtements mais elle disparaît dans un accident de voiture. En 1953 Charles Deméry épouse Nicole Barra, mannequin, jeune styliste qui a fait un stage chez Dior. Nicole Barra dirigera le bureau de style de Souleiado et sera à l’origine de la grande collection de prêt-à-porter Souleiado….

Nous continuons notre visite charmés de retrouver les années bonheur et de la dolce vita provençale a travers l’exposition qui nous fait retrouver la flamboyance de ses couleurs et  ses imprimés uniques et intemporels !

Nous sommes aussi impressionnés par les procédés d’impression ainsi que de la création des planches à appliquer sur le tissu pour la création des motifs.

Un beau moment. Vraiment !

Quelques petits groupes se forment pour aller au restaurant, partager un banc pour un pique-nique… et l’on se retrouve à 14 h pour une visite guidée de la Collégiale Ste Marthe par M. Jacques Mastaï. Nous voici, encore une fois, les « VIP » d’un autre « notable » de la ville qui nous apporte un autre moment fabuleux à la découverte de l’église romane, des reliques et surtout de Ste Marthe…

 

 

 
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