VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE 'LES TREMAÏE ET LE GAÏE".

Aujourd’hui nous avions prévu de réunir les deux groupes des randonneurs du mercredi… les fêtes approchant, c’est sûrement la raison pour laquelle il manquait beaucoup de monde au rendez-vous. Dommage car la balade ne manquait pas d’intérêt !

Tout d’abord Janice nous montre la Grotte des Gaïé. Le débat est lancé. Qui sont les Gaïé ? Un peuple de l’antiquité ?

Nous arrivons à la jolie chapelle des Trémaïé. Ce nom a été donné au XVIIe siècle où une chapelle a été édifiée en l’honneur des trois Maries qui, selon une tradition populaire aurait accosté sur une barque en Provence au 1^er Siècle.

A l’intérieur de la petite chapelle les trois Maries sont bien là, mais derrière, un rocher qui semble assez instable s’il n’était pas retenu par cette chapelle, nous offre une sculpture ornée d’acrotères (nous connaissons ce mot, maintenant que Janice nous l’a appris jeudi dernier à St Rémy).

Un débat passionnant est vite engagé sur la signification des personnages sculptés sur le rocher. Depuis le début du XIXe siècle jusqu’en 1910 environ un célèbre pèlerinage était effectué chaque année le 25 mai par les habitants des Baux. Ils apportaient une statue représentant la barque sur laquelle les trois Maries auraient débarqué en Provence. Pour certains, les baussencs auraient instauré ce pèlerinage car, un peu près de leur sous, cela leur coûtait moins cher que de se rendre au Stes Maries de la Mer !...

Pour d’autres c’est parce que les Saintes Maries auraient en fait débarqué à Ernaginum, grande agglomération située sur l’actuel territoire de St Gabriel et le village ne leur plaisant pas, seraient venues jusqu’au Baux. Aux opposants à cette idée pour des raisons géographiques : la mer n’arrivait  pas à St Gabriel et pas aux Baux non plus, il est précisé que le général Marius avait fait construire les Fosses Mariennes et que la chose était donc possible.

Aujourd’hui on pense que cette identification serait erronée par le fait que les personnages représentés sont un homme et deux femmes. Certains y voient Marius, sa femme Julia et sa servante Marthe la Salyenne (thèse de l’archéologue Isidore Gilles en 1870). Les têtes des deux personnages étant excentrées et tournée vers le personnage central et l’épitaphe en dessous du bas relief fait indiquer qu’il s’agit plutôt d’un relief votif gallo-romain, avec la possibilité que les deux personnages excentrés sont les parents de la jeune fille située au centre qu’ils recommandent à une divinité gallo-romaine.

Difficile de nous mettre tous d’accord ? Oui car le rocher des Gaïé que nous trouvons facilement, nous fait penser aussi à une représentation d’une référence à une divinité gallo-romaine…

Nous continuons notre sentier… des vues superbes s’offrent à nous. Marise fait de l’escalade mais nous ne sommes pas très nombreux à la suivre.

Notre débat porte maintenant sur la biographie d’Yves Brayer !...

Le sentier se rétréci, une piste caladée le prolonge, puis ce sont des escaliers.

Nous passons la porte de l’eau des Baux.

Une petite promenade, une invitation à un vin chaud ou un bon chocolat, puis c’est l’évocation de la ronde des Santons…

Un coucher de soleil un peu pâle à la table d’orientation, mais nous attendons les illuminations du village : voici notre belle crêche provençale !

Un petit tour au château de Mogador et ses belles illuminations… Ce sont les fêtes de Noël !

Bonnes fêtes à tous. Nous nous retrouverons le 4 janvier pour nous souhaiter de belles balades, toutes aussi belles que celles qui nous ont été offertes depuis le mois de septembre !...