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Le Cadran Solaire Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
19.10.2011 - Le vin et les fontaines.

Direction Tavel. L'aire d'autoroute de Tavel. Cela impressionne toujours lorsque nous démarrons une randonnée sur une aire d'autoroute !

Nous passons un portillon et prenons le chemin du village. Des vignes à droite et à gauche. Un joli canal, de jolis canaux et rigoles. On les suit. Ils nous amènent dans le fabuleux site des jardins ouvriers de Tavel remis en état par un chantier d'insertion.

Nous visitons le lavoir et prenons les petites rues du village : de jolies fontaines et maisons médiévales. De grands domaines viticoles aussi. D'ailleurs le parfum sent le vin. C'est la saison.

Nous montons ensuite par un chemin dans la garrigue. Un autre nous invite à y entrer plus profondément. Il monte un peu mais nous savons maintenant doser nos efforts et c'est sans difficulté aucune que nous arrivons en haut de la colline boisée de chênes verts qui nous offre un magnifique panorama sur le village de Tavel mais aussi sur les vastes territoires de vignes colorées. Pour descendre on est plus prudent : on se fait aider.

On retrouve la piste qui nous amène à un autre portillon : on traverse la garrigue épaisse et nous arrivons au cadran solaire. Il s'agit en fait d'un des plus grands cadrans solaires du monde. Unique en son genre, l'oeuvre a été conçue par un sculpteur contemporain et un ingiéneur gnomoniste. Hubert Reeves a fait un discours lors de son inauguration. On diraît une nef avec des immenses voiles de béton blanc. L'heure y est indiquée à 30 secondes près. Mais... il n'y a pas de soleil !

On se promène autour et à l'intérieur de la Nef et on apprend le fonctionnement des cadrans solaires.

PS - L'appareil de photo ayant été "oublié" il n'y a aucune photo de notre balade. Vous pouvez néanmoins naviguer sur ce site pour trouver des photos de ces lieux qui ont déjà fait l'objet de quelques balades.


THEME DE CE JOUR :

La Culturothèque – RandoSanté® du 19.10.2011

 

" Jardin ouvrier "… " Jardin familial

Le terme " jardin ouvrier " fut inventé par l'abbé Lemire. Au début, les jardins étaient en effet destinés à la population ouvrière. Au fil des ans, la nouvelle composition sociale des locataires (les ouvriers étaient encore présents certes, mais d'autres catégories socio-professionnelles étaient également représentées) fut à l'origine d'une nouvelle appellation : les "Jardins familiaux ". Cette appellation est celle qui fut officiellement adoptée le 26.07.1952 dans la loi destinée à codifier les normes relatives aux jardins familiaux. Cette même loi prévoyait également l'exonération de l'impôt foncier.

Du XIXè siècle aux années 80

Les jardins ouvriers naquirent avec la Révolution industrielle : apparition au XIXe siècle dans le tissu industriel du Nord de l'Europe. Avec l'accroissement rapide de la classe ouvrière, le jardin est un remède à la misère du peuple. Appelé « champ des pauvres » ou  « clos des pauvres», il apporte aux ouvriers un complément de ressources, ainsi qu'un loisir sain et est un élément de structuration de la famille.

En Angleterre, vers 1819, apparaissent les premiers "champs des pauvres". Un peu plus tard, vers 1830, naissent à Kiel (Allemagne) les " jardins des pauvres " (Armengärten).

En France, il faudra attendre 1850 pour voir les premières tentatives dans les Ardennes. La Confédération de Saint-Vincent de Paul alloue des jardins aux plus déshérités.

En 1870, à Beauvais, apparaissent les bureaux de bienfaisance. En 1893, à Sedan, apparaissent les premiers jardins à l'initiative de "l'Oeuvre de Reconstruction de la Famille ".

Avec la création en 1896 de la Ligue du Coin de Terre et du Foyer, les jardins ouvriers connaissent un véritable essor. La popularité de la Ligue atteindra son apogée lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Les jardins seront un remède efficace à la pénurie alimentaire.

Mais d'autres types de jardins verront également le jour : jardins militaires, jardins d'hôpitaux, jardins pour réfugiés, jardins scolaires, jardins de patronage, jardins pour anciens combattants…

La crise économique des années 30 favorise la création de nouveaux jardins.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), les jardins ouvriers connaissent un nouveau bond en avant. A noter qu'ils serviront également à étayer l'idéologie pétainiste, comme en témoignent les actualités cinématographiques de l'époque, qui vantent les mérites des jardins du Maréchal, travail, famille, mérite…

Après-guerre, le retour à la vie normale et les besoins alimentaires étant comblés, les jardins connaissent une certaine désaffection.

L'urbanisation galopante des années 60 marquera leur déclin.

Le regain d'intérêt ne reviendra que dans les années 80.

(document : 

http://jardins-familiaux.pagesperso-orange.fr/histoire.htm)

 

 
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