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le village des capitelles de Marguerittes Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
12.12.2011 - En cadence !

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE AU VILLAGE DES CAPITELLES DE MARGUERITTES

Nous laissons les voitures au parking de la Maison de la garrigue et des terroirs de l'olivier : nous avons l'intention d'y faire un tour à la fin de notre rando.

Nous prenons la route... un peu stressante mais nous passons derrière la barrière de sécurité. Les balises sont présentes.

A la capitelle de Candelon nous traversons la route pour enfin prendre un chemin qui aborde une grande courbe. Nous repérons les pierres sèches en bordure. La végétation automnale est au rendez-vous malgré le beau temps qui persiste : arbouses, grappes de salsepareille...

Nous racontons notre sortie de Jeudi dernier : le Mare Nostrum... la magnifique expo d'Odilon Redon. On complète nos connaissances. Janice nous donne des détails.

Oui bien sûr on voit des capitelles : des rondes, des carrées, des fausses des vraies !

Michèle n'en parle pas...

Nous arrivons à un ensemble de constructions en pierre sèches.

Michèle nous explique.

Il s'agit d'un ensemble édifié au XVIIe et XVIIIe siècle par les Rachalans. Les Rachalans sont des ouvriers agricoles.

Un parcours d'interprétation nous permet de comprendre l'évolution de ce type de site depuis l'Antiquité.

Le sentier se poursuit dans un conservatoire variétal qui répertorie les principales variétés d'oliviers de la région.

C'est avec bonheur que nous quittons cette garrigue pleine de surprise... Malheureusement nous n'aurons pas le temps de visiter la Maison de la Garrigue et des terroirs. Pas de souci, nous savons tous que nous aurons l'occasion d'y revenir.

THEME DE LA RANDONNEE "LE VILLAGE DES CAPITELLES DE MARGUERITTES" :

La Culturothèque - RandoSanté® du 12.10.2011

CAPITELLES…. LES CAPITELLES DE MARGUERITTES.  

Une capitelle (capitèla) est une cabane construite en pierre sèche,  c’est-à-dire sans mortier, dans les anciennes garrigues des villes du département du Gard. Cette appellation, à l'origine, strictement nîmoise, tend à prendre le sens générique de « cabane en pierre sèche ».

Les noms vernaculaires donnés aux cabanes en pierre sèche sont nombreux : plusieurs dizaines ont été recencés. Leur usage peut se limiter à une zone géographique précise (ne serait-ce qu'une commune) tout aussi bien qu'à plusieurs, sans continuité entre elles. On note même, en certains points, deux ou trois appellations concurrentes. Mieux, en d'autres points, il n'y a pas de nom particulier.

Le terme le plus courant,  cabane, et ses équivalents dans les parlers régionaux, est attesté en certains points du Lot (causse de Limogne), de la Côte-d'Or (Châtillonnais), du Rhône (Theizé-en-Beaujolais, Mont d'Or lyonnais), du Gard (Sommières, Vaunage, Uzès), massif des gorges du Gardon), de l'Hérault (Gigean, plateau de l'Auverne), des Bouches-du-Rhône (Cornillon-Confoux), du Vaucluse (Gordes), de Dordogne, de Haute-Loire (Le Puy-en-Velay), de Corrèze (causse corrézien).

Si certains noms usités sont anciens, ils le sont seulement du point de vue de la forme, et non du sens, ayant été empruntés à d'autres bâtiments qu'en pierre sèche : à preuve cadole qui, au XVIIIe siècle, désignait la cabane de planches sur les bateaux navigant sur la Saône, avant de servir à désigner l'abri en pierres sèches des Côtes chalonnaise et mâconnaise.

Dans certaines régions, et selon un schéma récurrent, sous l'influence d'érudits locaux, les appellations d'origine ont été escamotées aux profits d'autres mieux sonnantes et plus valorisantes pour leurs inventeurs : ainsi borie / bori dans le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône pour cabano / cabane, ou encore capitelle dans les Pyrénées-Orientales pour barraca / barraque. Repris par la presse et des officines touristiques soucieuses de valoriser des objets désormais promus au rang de « patrimoine », ces termes inventés restent contestés dans les milieux scientifiques.

Même le pittoresque cabanon pointu, rencontré dans les Alpes-de-Haute-Provence, semble s'être propagé à la faveur des cartes postales du début du XXe siècle, encore que cabanon soit lui d'origine.

LE CIRCUIT DES CAPITELLES DE MARGUERITTES.

Ces capitelles ont reparu au grand jour après l’incendie du 2 août 1989.

On distingue :

- des cabanes à plan carré extérieurement et intérieurement, soit articulées à un mur d'enclos, soit isolées, avec une entrée axiale ou décalée; certaines cabanes indépendantes ont leurs angles légèrement arrondis; une cabane est carrée à l'extérieur mais circulaire à l'intérieur;

- des cabanes à plan circulaire, soit incorporées dans un mur-pierrier, soit isolées; certaines tendent vers l'ellipse, l'entrée étant, selon le cas, dans l'axe du grand diamètre ou dans celui de petit diamètre;

- des cabanes à plan semi-elliptique, avec une façade ou un côté rectiligne;

- des cabanes à plan circulaire mais à façade rectiligne.

Les surfaces intérieures vont de 1 m2 à 13 m2.

Les entrées ont leur élévation rectangulaire avec un linteau souvent déchargé par une lucarne.

Quand ils existent, les aménagements se résument à une niche, une banquette, un foyer avec conduit de cheminée réservé dans le voûtement, un fenestron.

 

 

 

 
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