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LE MONT AIGOUAL Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

du 20 au 24 mai 2011 : La Forêt Retrouvée...

 

Le Mont Aigoual fête le centenaire de la mort de Georges Fabre. Avec son ami Charles Flahault ils sont les héros qui ont, avec passion et conviction, oeuvré pour le reboisement de l'Aigoual. Après avoir fait la connaissance de ces deux personnages lors de nos rencontres des "Jeudis de La Culturothèque", un petit groupe de randonneurs, notamment les Animateurs Rando, sont allés durant 4 jours dans la Forêt de l'Aigoual à la rencontre de ces deux personnages. Une belle aventure ponctuée de grandes émotions.

ici LIEN PERMETTANT DE VOIR LA RETRANSMISSION DE L'EMISSION SUR FR3 du 22 mai 2011.

Atendre tranquillement le téléchargement de la vidéo.

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE PREMIERE RANDONNEE : LE LAC DES PISES.

Dans le minibus nous partons pour ces 4 randonnées au Mont Aigoual.

Les conversations vont bon train… Le but est de connaître Georges Fabre et Charles Flahault et leur travail.

Nous nous arrêtons un bon moment au Vigan puis nous montons les lacets de la route qui nous amène au Col du Minier. Nous mangeons et très rapidement nous nous enfonçons dans une belle forêt. Une petite émotion : quelques gouttes essaient de nous effrayer. Nous continuons pour atteindre la piste du Lingas. Nous voici au cœur de la Forêt qui a fait partie de la première tranche du reboisement lancé par Georges Fabre.

Nous arrivons au Lac des Pises. Nous en faisons le tour et remarquons la coupole de l’Observatoire : on y observe le ciel et les étoiles… et peut-être notre passage y est enregistré. Nous, nous nous intéressons plutôt aux fleurs.

Passé la Baraque de Pialot une petite aventure nous est proposée. Pas chemins balisés, bien sûr pour cette balade... Mais comment fait-on lorsqu’il n’y a pas de chemin tracé sur le terrain et encore moins sur la carte ? Boussole en mains, nous arrivons sans encombre à retrouver la piste du Lingas qui nous ramène au Col du Minier heureux comme tout de cette première randonnée.

Nous rentrons à l’hôtel où nous n’avons plus qu’à nous installer et ensuite mettre les pieds sous la table pour un repas avec un menu de pays à l’Hôtel de l’Espérou.

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE : LA VALLEE DU BONHEUR.

 

Ce matin nous partons à la source du Bonheur. Nous longeons cette rivière. Le ciel est insolemment bleu et les bruyères étincelantes de jaune. Nous visitons l’abbaye du Bonheur qui fait bien parler les gens des villages : la cloche était sonnée pour permettre aux voyageurs perdus dans le brouillard de se réfugier à l’abri. Aujourd’hui ce n’est plus qu’une ruine dans un coin paradisiaque.

Nous reprenons le fil du Bonheur, passons à la Baraque Vieille, la Baraque Neuve intercalées de magnifiques prairies toutes blanches de narcisses en fleurs.

Nous arrivons à Camprieu, prenons le chemin pour rejoindre l’Abîme de Bramabiau que nous visitons avec une gentille guide qui nous rappelle le travail de Charles Martel qui aurait remonté le Bonheur Souterrain. A l’issue de sa découverte il aurait « inventé » la spéléologie car cette grotte est la première qui a été répertoriée.

Après cette visite fort intéressante nous allons cette fois-ci nous perdre dans le Bonheur… Lieu où la rivière entre sous terre. Nous essayons de la suivre mais il y a pas mal d’eau.

Nous reprenons le chemin pour Camprieu où notre charmant hôtelier vient chercher Michèle afin qu’elle nous ramène le minibus.

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE PARTICIPATION AUX MANIFESTATIONS DU MONT AIGOUAL

Après cette belle balade nous allons participer aux festivités en l’honneur du centenaire de la mort de Georges Fabre. Nous assistons à une belle représentation de nuages qui veulent à tout pris nous donner un bel orage. Pas de chance pour eux mais grande chance pour nous qui nous trouvons au cœur d’un phénomène météorologique particulier qui s’appelle le föhn : les nuages se cassent sur la montagne ce qui fait que d’un côté nous avons l’orage et la pluie et de l’autre le soleil. Nous écoutons une conférence sur l’histoire de l’Observatoire, sur le métier des météorologues et ensuite nous visitons la partie habitée du site qui n’est pas habituellement ouvert au public.

La journée a été intense, riche, et fatigante mais… croyez-nous les débats sont animés lors de notre repas à l’Hôtel.

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE : LES CASCADES D'ORGON

Aujourd’hui nous prenons nos bagages et partons pour démarrer une balade à Cap de Côte, un peu plus bas que le col de la Luzette. Nous laissons le minibus, passons à côté d’une charmante ferme tout en pierre et prenons un joli sentier qui monte, monte… mais qui nous offre des points de vues magnifiques. Nous nous écartons d’un sentier pour aller voir le monument dédié à André Chamson. De l’Académie Française nous avons compris que les gens du pays l’aiment bien. Nous aimons beaucoup ce lieu où il repose en compagnie de son épouse.

Nous reprenons par la grande Draille notre montée et lorsqu’il semble que nous amorçons une courbe qui va nous offrir une descente bien appréciée nous trouvons une jolie pelouse au milieu des arbres pour notre pause repas que nous prolongeons par une longue sieste : il fait si bon.

Nous redescendons donc vers les cascades d’Orgon par une jolie forêt de hêtres. Nous nous transformons en jolis lutins, le lieu est vraiment enchanteur ! Les cascades ne sont pas importantes, il manquerait un peu d’eau sur le massif. Nous passons un joli pont, cherchons un chemin qui a été condamné et nous prenons la piste du sentier du pays Viganais qui nous entraîne dans une descente raide, en lacets, au milieu d’immenses hêtres. La balade nous plait. Nous nous arrêtons pour croquer une pomme et bien nous rappeler les émotions que nous a procurées  cette longue descente. Nous continuons tranquillement sur la piste qui nous réserve encore de beaux paysages, des rivières à traverser, encore des descentes raides mais aussi des montées quelquefois difficiles avant de se calmer pour nous offrir un beau sentier fleuri et au détour de virages des panoramas qui nous laissent sans voix.

Enfin nous arrivons à la charmante ferme du départ… Michèle nous annonce des nouvelles : bonnes et mauvaises ! Nous allons dormir ici, nous pourrons prendre une douche chaude mais nous dormons tous ensemble.

La soirée est belle, la nuit est douce.

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE : L'HORT DE DIEU et LE MONT AIGOUAL

 

Lundi matin après un bon petit déjeuner nous allons à nouveau au poste de Vigie que nous avions découvert hier soir à la nuit tombée. Ca valait la peine. Encore de beaux panoramas….

 

Nous laissons le minibus à Prat Peyrot et cherchons la Stèle de Charles Flahault que nous trouvons au croisement d’une piste et de la route. Nous prenons la belle piste forestière en contrebas du sommet de l’Aigoual. Nous avançons avec de temps en temps des vues sur le Sud du département…  Nous prenons le sentier botanique et rejoignons le monument commandité par Charles Flahault pour les botanistes qui l’ont précédé depuis le XVIème siècle. Nous découvrons aussi son lieu de recherche durant de nombreux étés où il arrivait de Montpellier à pied pour quelques jours.  Le Jardin de Dieu ! Le Paradis sur terre. Nous en repartons par un joli lacet qui monte les étages de la montagne pour nous faire rejoindre la piste forestière qui nous fait rejoindre le sentier des 4000 marches. Il est l’heure du repas. On entame des conversations avec d’autres randonneurs… Quelle plénitude !

Nous reprenons le sentier étroit avec le pas du randonneur. En deux trois deux mouvements nous voici arrivés à l’Observatoire.

Nous discutons avec les météorologues, apprenons à faire des prévisions météos, visitons l’exposition, visionnons des films… mais nous sommes trop fatigués pour aller chercher le minibus !

VOIR ICI LES PHOTOS : APERCU DE NOS SOIREES ETAPES.
 

VOIR ICI LES PHOTOS DU COUCHER DE SOLEIL AU MONT AIGOUAL

Nous nous installons dans le gîte… Un bon repas nous est offert et nous sommes requinqués pour passer une bonne soirée à admirer le coucher du soleil !

VOIR ICI LES PHOTOS DU LEVER DU SOLEIL AU MONT AIGOUAL

Le lever du soleil, c’est autre chose, ils ne sont pas très nombreux les courageux. Et pourtant…

VOIR ICI LES PHOTOS DU RETOUR ET DE LA COUVERTOIRADE

Après le petit déjeuner nous abandonnons le gîte et c’est l’heure du départ. Nous faisons quelques arrêts : la stèle de Georges Fabre, le panorama de la Sérrérède et nous voici dans la Vallée de la Dourbie.

Encore, encore, encore des paysages fabuleux… 

Nous arrivons à La Couvertoirade que nous visitons. Lieu Templier et Hospitalier perdu au milieu du Larzac.

Nous faisons une halte repas au Caylar, surtout pour le repos du chauffeur, et nous reprenons la voiture pour nous trouver quelques kilomètres plus loin dans une chaleur assez difficilement supportable… Que ne donnerions-nous pas pour rebrousser chemin !

 
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