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JOURNEE A MARTIGUES Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
13.01.2011- Ah si nous savions peindre !

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE SORTIE A MARTIGUES

 

Il fait beau. Nous décidons donc de profiter de la journée proposée à Martigues. Au programme le Musée ZIEM.

Ziem nous ne connaissons pas… nous nous doutons qu’il s’agit d’un peintre puisque jeudi dernier on nous a parlé de Claude Monet

Le musée nous ouvre les portes pour une réception VIP (encore une autre) : le musée nous appartient, il est fermé pour les autres visiteurs.

 

Notre guide nous  éclaire : Félix Ziem est un artiste original qui a connu le succès. Grand voyageur il parcourt la Russie, l’Angleterre, la Hollande mais aussi l’Orient de Constantinople  à l’Egypte en Passant par la Palestine.  On le retrouve aussi randonnant dans le Sahara et en Algérie. Il et est surtout saisi par la beauté de Venise (tiens, comme C. Monet). Ses lieux de prédilections restent cependant les rives de la Méditerranée. Son travail constitue une sorte de lien entre l’école de Barbizon et l’impressionnisme dont il est considéré comme l’un des précurseurs. Nous n’avons pas la chance d’admirer de nombreuses œuvres de Ziem car elles sont dans un carton pour être envoyées pour une exposition.

 

En revanche… nous pouvons profiter de l’exposition  « Signes et paysages » d’Olivier Debré. Influencé par le travail de Picasso après avoir vu Guernica ses œuvres premières ont toutes en commun un seul et même sujet : la souffrance due aux Nazis et face à l’horreur et à l’indicible il choisit d’être à la limite de la non-figuration considérant qu’il est impossible de figurer des sensations d’une trop grande intensité. Ce travail sera la base de tout son travail ultérieur. Nous ressentons l’évolution stylistique et la fluidité de la matière dans ses toiles  « Signes et Paysages ». Il ne témoigne ou ne compose plus, il transmet les sensations ressenties à un moment précis. « Je me défends d’être un paysagiste, je traduis l’émotion qui est en moi devant le paysage, mais pas le paysage » nous dit-il.

Cette exposition est plus ou moins appréciée suivant la sensibilité de chacun, mais nous sortons du musée avec conscience  d’avoir été touché par ces œuvres.

 

Nous mangeons dans cette  belle lumière chère aux artistes qui sont tombés amoureux de Martigues. Comme on les comprend !

 

Notre guide de l’après midi nous promène sur leurs pas… Une découverte de Martigues insolite, attachante et surprenante.  Nous sommes aux anges.

 

Ah si sous savions peindre…  Comment peindrions-nous l’émotion qui est en nous devant de si beaux paysages… devant une si belle lumière… devant un ce si grand bonheur  qui nous inonde ?

 
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