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LA CALANQUE DE LA VESSE Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
23.11.2009. Il y avait... le ciel, le soleil et la mer !

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Nous passons le joli petit pont pour emprunter l'itinéraire qui s'élève jusqu'au ciel...  Euh, pardon... jusqu'au col qui nous donne une magnifique vue sur Marseille et sa rade.

Nous redescendons jusqu'au fond du ravin du Coucourdier pour remonter un sentier qui s'élève progressivement au milieu de chênes kermès.

Nous arrivons à la "Batterie de Figuerolles". La date de 1831 indique peut-être la date de construction du Fort. Nous en visitons les ruines et nous trouvons un tunnel. Peut-être rejoint-il la mer ?

La vue est remarquable ! Marseille et de l'autre côté le fort de Niolon... 

Nous reprenons le chemin qui s'est un peu élargi et nous en profitons pour bavarder gaiement en savourant notre chance d'avoir une si belle journée.

Appliqués à chercher quelques chèvres du Rove, qui nous dit-on, doivent se trouver dans les collines,  que nous en oublions de regarder si nous suivons le bon circuit. Qu'à cela ne tienne, Michèle est toujours là pour nous y remettre...  mais pour l'instant elle nous explique que Le  Rove a donné le nom à une race de chèvres que l'on rencontre aujourd'hui fréquemment autour des troupeaux de moutons (voir la balade de "L'Ilhon" ou une photo montre des chèvres du Rove au milieu d'un troupeau de mouton). Cette chèvre est réputée pour son lait avec lequel on fait un très bon fromage frais : la brousse, que l'on doit déguster sucré. Au temps de la transhumance, c'étaient ces chèvres qui guidaient le troupeau...

Par le vallon des Fontêtes, nous arrivons au petit village de La Vesse. Toutes les maisons sont fermées, le village est désert. Quel dommage, nous qui avions l'eau à la bouche pour un petit dessert de brousse !

Nous nous installons près de la plage. Il fait bon. Il y en a qui en profitent pour faire "trempette"... L'ambiance est très joyeuse et... encore une fois c'est le partage de bien bonnes choses.

Nous revenons sur nos pas pour prendre  le sentier des douaniers... On demande qu'est-ce-qu'on entend par "sentier des douaniers". Les douaniers utilisaient les sentiers du littoral pour surveiller les contrebandiers. Les brigadiers étaient présents  le long des rivages, chaque brigade ayant la responsabilité d'un rayon de 10 km. Le chemin appelé "sentier des douaniers" désignait de nombreux sentiers littoraux aménagés et parsemés d'abris ou de poste de garde..

Nous savourons chaque minute de ce parcours. "Il y a le ciel, le soleil et la mer... Il y a le ciel, le soleil et la mer...".

Vous décrire les nuances de bleu et de vert qui se dévoilent à chaque boucle ? Le vert des pins qui se reflète au soleil ? L'écume de l'eau contre les rochers ? Les bateaux qui voguent, les avions qui volent... ?

Un régal de sentier...

Nous gagnons la grotte de Ragnon... 

Nous escaladons quelques falaises...

Nous passons au dessus de quelques précipices..

Nous sommes heureux.

Le sentier continue toujours en corniche jusqu'au moment où nous trouvons un bassin d'eau très noire. 

Tiens il serait peut-être temps de  penser à rentrer...

Une dernière petite grimpette. Quelques genoux commencent à tintinabuler... C'est bon nous retrouvons les voitures.

Quelques uns d'entre nous ferment les yeux et se prennent pour Cézanne, Derain, Braque, Dufy, Marquet, Renoir et tant d'autres, qui comme nous se sont enthousiasmés pour ce site qui présente tant de contraste de couleurs...

Les couleurs... saurions nous les retrouver : le bleu de la mer... du ciel. Le vert des pins, le blanc, les ocres, les rouges...

Et, les lignes des paysages ? Les courbes des collines, les rochers qui nous racontent leurs histoires, les arches des viaducs et... en toile de fond la montagne de Marseilleveyre !

Dans quel courant pictural nos artistes vont-ils nous présenter leur toile : impressionisme, fauvisme, cubisme ?

 

 

 

 
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