Accueil arrow RANDONNEES PEDESTRES arrow DEMI-JOURNEE arrow L'Ilon
Narrow screen resolution Wide screen resolution green color default color orange color
L'Ilon Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
14.11.09 - Communion céleste !

VOIR ICI LES PHOTOS DE LA RANDONNEE DU CHEMIN DE L'ILHON et DE BARBEGAL.

C’est une ballade péri alpilliennes c'est-à-dire que nous ne sommes plus dans le massif des Alpilles mais autour : nous voyons parfaitement tout au long de la balade la partie est de la chaîne des Alpilles, d’un côté la grande antenne du plateau de la Caume et de l’autre le sommet  des Alpilles : la tour des Opies.

Le temps est gris, le ciel est gris et même  le sol est gris (mélange de terre et de sable de rivière).

Mais notre âme n’est pas grise, notre moral n’est pas gris et l’ambiance est,comme toujours entre très bonne et excellente.

Nous partons de la meunerie romaine de Barbegal ; petite digression : on ne remerciera jamais assez les Romains (César, Pompée, Auguste et leurs descendants) d’avoir construit ou fait construire tous ces aqueducs et autres monuments très réussis et répondant très correctement au développement durable utilisant des matériaux non polluants et résistants (plus ou moins bien quand même) aux vandales et autres ostrogoths. Tous ces monuments ont permis pour certains d’entre eux d’amener l’eau ici et là mais aussi permettent encore d’attirer de façon efficace les touristes que nous sommes.

Direction sud voici le château hôtel grand barbegal, grand mais asymétrique.

Nous nous imaginons, comme chaque fois que nous voyons ce type d’hôtel de charme, y passer un week-end avec nos secrétaires mais pour l’instant il faut marcher droit.

A droite de la propriété on découvre des sortes de moutons avec des cornes torsadés ; des mérinos diront certains, des mouflons diront d’autres,des bouquetins n’oseront pas dire d’autres, des chèvres diront les moins connaisseurs.

 Puis direction est ; nous voici devant une immense hacienda à droite (très grande, peu habitée, ceinturée de murs …) ?

 Nous marchons sur un sentier large sans difficultés.

Nous avançons au milieu des taureaux et des vaches. Il s’agit de vrais taureaux de combat, les cornes penchées en avant. On essaie de leur faire comprendre que nous sommes contre la corrida mais leur regard reste soupçonneux. Comprenez que la clôture ne paraît pas très solide.

Puis on atteint le mas Mireille puis le mas de l’Ilon et c’est le moment de faire demi tour.

Nous refranchissons le canal de la vallée des Alpilles. L’histoire de ce canal qui prend son eau de la Durance est connue et intéressante. Plusieurs personnages ont contribué à sa construction : il reste essentiel à l’agriculture. Amorcé en 1554 par le fameux Arnaud de Craponne, sa construction se poursuit en 1662 sous l’impulsion de Monseigneur De Boisgelin et il est achevé … en 1875. Ah quel roman l’aventure des canaux de Provence !.

Nous passons à travers des champs ;  des roseaux, des cannes de Provence, des cardères et des roubines.

Le roman de cette ballade se termine à la meunerie. Sans César mais AVE césar quand même.

 
< Précédent   Suivant >