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Au sud de La Caume, samedi  31 10 2009, après midi.

Demain la toussaint, mais  aujourd’hui c’est l’été : tee shirt, soleil, suées, et c’est quand même et surtout les teintes et l’atmosphère d’automne et  ces paysages  avec  la brume incertaine qui estompe les lignes de collines, proches et lointaines. Autour de la Caume, sur les Calans on compte  5, 6 jusqu’à 7 plans de crêtes au loin vers Arles et vers Les Baux, à l’ouest. Nous sommes au milieu d’un monde inconnu mystérieux et si paisible. Ajoutez un peu de cet esprit romantique propre aux langueurs d’automne.

Mais pourquoi cette ballade est elle si belle ?

Est-ce de voir nos Alpilles sous un angle insolite ?

Est-ce de voir la longue façade blanche lumineuse des falaises au Sud de la Caume ?

Est-ce l’odeur du buis, des pins fraichement coupés, du romarin de nouveau en fleur ou d’autres parfums certainement  perçus mais non classés ?

Ou parce que l’itinéraire qu’il monte ou qu’il descende nous maintient en permanence dans un immense cirque magique avec la grande barre de blanc calcaire au nord et la crête des Calans au sud ?

Alors on marche 3 heures, on ne se plaint pas, même si la côte est par endroit un peu raide pour conquérir les Grands Calans, on respire, on pense à la grandeur, à la beauté, à l’amitié spontanée, aux souvenirs d’autres belles ballades. Tout va bien. Et on avance.

Merci Vénus merci Apollon merci Gaïa merci Chronos puissiez vous rester  longtemps avec nous dans nos Alpilles.