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La Résurgence de la Vis Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
11.05.09 /Spectaculaire !


La météo prédit un ciel voilé le matin qui devrait se lever dans l'après-midi. Pas de problème donc pour faire toute la route qui doit nous conduire à Blandas : c'est le point de départ de notre randonnée d'aujourd'hui... La route est magnifique, nous traversons Quissac, Sauve, St Hippolyte du Fort, Ganges... les souvenirs de belles balades trottent dans nos têtes ! A partir de Ganges la route devient étroite, sinueuse, les Acacias sont chargés de fleurs à tomber parterre, puis ce sont les Cytises jaunes qui prennent le relais... C'est magnifique. Nous arrivons au niveau de Montardier : un château semble sortir des contes de Cendrillon ou de la Belle au Bois Dormant... Nous passons sur un pont très ancien et nous découvrons une très jolie cascade... Mais ce n'est pas du tourisme que nous avons prévu aujourd'hui, c'est une randonnée. Nous arrivons sur le parking de l'Eglise à Blandas et en prenant notre petite collation nous racontons encore cette jolie route... et le champ des Menhirs l'avez vous tous vu ? 

Nous quittons enfin Blandas en suivant une clôture et un muret. Dès les premiers pas Michèle nous pose une question : qu'est-ce qu'une Lavogne. Françoise notre Canadienne nous en montre une très belle !

Nous dépassons une barrière que nous prenons soin de bien refermer : la tradition d'élevage ovin aurait tendance à s'atténuer sur le causse au profit de celui des vaches.

Dommage que les genêts ne soient pas encore fleuris ici, le paysage serait vraiment coloré car il y en a partout !...

Nous apercevons très vite le Cirque de Navacelles, en contrebas. Il a été créé par l'abandon d'une grande boucle de la rivière qui s'est frayé un passage direct dans l'éperon rocheux.

 Le village s'est installé au milieu, au pied de la pyramide naturelle.

Nous surplombons le site en marchant en balcon au-dessus des méandres serrés qui ont donné le nom à la rivière : la Vis.

Après la traversée d'un Bosquet de cèdres, nous atteignons le pied d'une falaise où nous découvrons une multitude de fleurs, des "Asphodèles", des "Lasers de France", des "Sceau de Salomon"...

Les Asphodèles inspirent un petit brin de poésie à Bernadette : "Un frais parfum sortait des touffes d'asphodèle - Les souffles de la nuit flottaient sur le Galgala - L'ombre était nuptiale, auguste et solenelle...". Il s'agit d'un extrait de "La légende des siècles" de Victor Hugo.

Nous empruntons la route sur 300 m et à un tournant en épingle à cheveux nous trouvons le départ d'un sentier botanique que nous suivons dans une belle forêt de cèdres jusqu'à la source de la Foux. En descendant nous entendons ses grondements et enfin...

nous l'apercevons en contrebas, jaillissant en cascade au pied d'un vieux moulin.

Le site est grandiose !

L'eau bondit entre les blocs rocheux à 10 m environ au-dessus de la rivière, le débit moyen serait de 3 m3/seconde. Cette résurgence est alimentée par la Vis qui a disparu en aval d'Alzon.

Le moulin, construit au XVIIe siècle utilisait la chute d'eau comme force motrice pour entraîner la rotation de ses meules.

Nous pouvons les voir à l'entrée de l'édifice que nous atteignons après avoir traversé le cours d'eau.

Le moulin est aménagé de panneaux qui nous racontent l'installation des meules, l'exploitation de l'électricité.... Nous passons un bon moment à les lire.

Puis nous nous installons sur ce site pour notre repas. Les conversations sont animées... Des croquis sont ébauchés...

Mais aussi de bons gâteaux sont partagés !

On se refait une petite beauté ! 

Et nous repartons sur le sentier. Nous visitons la grotte, et nous prenons le sentier sur la gauche.

Il surplombe le cours d'eau de la Vis...

Que nous suivons en essayant d'apprendre le nom de toutes les fleurs que nous rencontrons... Nous dépassons la ferme en ruine des Pujols...

Un site tranquille autrefois habité et cultivé. 

Le sentier suit au plus près les nombreux méandres de la Vis,

passant d'abord en balcon, puis longeant le bord de l'eau ce qui nous permet quelques petites haltes fraiches.

Nous continuons par un petit pas délicat, un sentier escarpé et rocheux nous fait rejoindre un chemin qui nous conduit à un barrage sur une prise d'eau.


Nous le dépassons pour atteindre un large chemin qui rejoint la route de Navacelles et nous nous dirigeons vers le village.

Installé dans le méandre mort de la Vis ce village très pittoresque accroche ses maisons au dernier éperon rocheux du causse et aménage ses cultures dans l'ancien lit de la rivière.

Nous allons jusqu'à la tour pour descendre tout de suite à gauche, par des ruelles et des escaliers vers le vieux quartier.

Les maisons typiques du XVIe et XVIIe siècle, les magnaneries et les ruines de la chapelle Notre-Dame nous invitent à nous y attarder. Nous allons aussi admirer la rivière qui retombe en une cascade impressionnante....

Nous repérons le balisage du GR7 et nous traversons la rivière sur le magnifique pont à une seule arche.

Le chemin dessine de larges lacets au-dessus du Cirque de Navacelles et des gorges sinueuses de la Vis. 

En montant, Michèle nous invite à nous arrêter à certaines boucles : Séquence Contemplation !

Premier arrêt...

Le second...

Un troisième arrêt...

Un quatrième...

et après un raidillon assez pentu, nous débouchons sur la route qui offre un peu plus haut à proximité d'une auberge accueillante un panorama saisissant sur l'immense entonnoir : le plus beau point de vue sur le Cirque....

Quelques gouttes commencent à tomber, nous reprenons la petite route que nous quittons pour prendre un raccourci qui nous ramène à Blandas.

Sur le long chemin du retour, il n'y a que des heureux dans les véhicules : c'est  bien vrai que cette balade peut être classée dans les plus belles du Gard !

 
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