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LES LAVANDIERES DE LA BRUGUIERE Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
06.10.08 /Notre curiosité brocardée...

La Bruguière, nous cherchons un café : il n'y en a pas. Nous trouvons un château, une église, un campanile. Pas d'information, que des questions.

Telle une oasis au milieu de la garrigue se dresse La Bruguière, terre agricole sûrement. On discute : il paraît qu'il y aurait eu une carrière de silex. A la préhistoire ce ne devait pas être rare !

Nous continuons nos pas et nous découvrons un superbe campanile dressé sur une tour romane du 12ème siècle. Elle gardait au moyen âge l'entrée du Château féodal. Est-ce celui que nous apercevons ? Non ce château a été détruit. Le dédale de ruelles est surplombé d'anciens porches. 

Pas plus d'information malgré nos recherches, nous décidons donc de continuer notre balade vers les lavoirs de Longamon. Il est bâti en pierres de tailles, recouvert de crépi. Le toit est couvert de tuiles romanes avec deux rangs de génoise. Nous découvrons le puits, alimenté par une source, qui permet à l'eau de s'écouler dans un abreuvoir de 81.50 m de long divisé en 18 parties égales qui se déclinent en escaliers.

Ce Lavoir a été utilisé jusqu'en 1963, date à laquelle on a installé l'eau courante à La Bruguière.

En suivant nos conversations animées autour du lavoir et surtout la découverte insolite de l'abreuvoir, nous continuons notre balade à travers garrigue et forêt de chênes et d'arbousiers.

Arrivés à l'Aven de Roset, nous posons nos sacs pour notre pique nique. Nadine, intrépide voudrait descendre dans l'Aven, et nous la rattrapons à temps sur le "petit pont du diable"...

Marie Laure et Eliane nous régalent de succulents gâteaux dont nous ne sommes pas prêts d'oublier leur saveur... On reparlera longtemps des croquants... Lors de cette dégustation, le silence est de mise et nous constatons que nous ne sommes pas seules dans les parages... Des bruits assez conséquents nous entourent. Michèle veut en avoir le coeur net et s'engage sur un petit chemin et se trouve face à deux sangliers...

Pas très méchants, mais décidés à nous montrer qu'ils étaient les maîtres des lieux. Nous décidons donc de continuer notre chemin... Bien agréable, bien fleuri et nous apprenons l'art de faire des salades au fil des saisons...

Nous arrivons à Fontarêches. Nous pensons que le nom vient de "Fontaine rèche". Nous avons tout faux le nom vient du latin "Fonta Erecta" ce qui signifie  "Fontaine jaillsante". C'est vrai que nous y trouvons aussi un  joli lavoir.

 

Nous visitons aussi ce village très sympathique aux ruelles calmes et paisibles.

Un donjon carré est construit sur l'emplacement des vestiges d'une villa romaine : puissant, carré, avec des salles voutées une cour intérieure sévère mais pleine de grandeur.

L'église, vaisseau central, date du XI ou XIIème siècle, est entouré de maisons qui témoignent d'un passé agricole avec un château dans lequel nous ne pouvons accéder car il est privé...

Nous osons quand même profiter du parc magiquement planté de cèdres bleus. Comme des enfants savourant en cachette un bonbon défendu, nous sentons, regardons, profitons de ce cadre insolite dans ce pays de garrigue...

En le quittant nous repassons à nouveau au très joli lavoir, nous avons appris qu'il a été construit en 1873 et a été restauré il y a quelques années : il nous rappelle l’architecture des temples antiques. A côté l'éoliènne, réhabilitée elle aussi tourne tranquillement au rythme de nos pas qui nous mènent à reprendre le chemin de La Bruguière.

Un dernier coup d'oeil avant de nous engouffrer dans la forêt. Beaucoup de questions : l'origine du château, la vierge sur l'église de loin nous semblait plutôt un évêque....

Vous qui lisez ces quelques lignes, essayez de nous donner des informations sur ces deux villages ! Ils sont très beaux et méritent qu'on leur porte attention !

 
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