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LES TOURS DE CASTILLON Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
12.05.2017 - Mais... le Paradis des randonneurs !

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE AU PARADOU

Ce matin, dès le départ les paysages sont à couper le souffle !

Nous sommes sur une barre rocheuse détachée des Alpilles.

Nous la quittons un moment pour l’aborder par l’Ouest et sur ce chemin  nous rencontrons de magnifiques mas avec des platanes plus que centenaires, des bordures bien entretenues et de jolies fleurs de figues de barbarie…

Lorsque nous nous engageons sur le sentier étroit de la crête, le paysage change complètement. D’abord une vue étendue sur la plaine marécageuse appelée les marais des Baux et un beau troupeau de moutons !

Ce piton rocheux, bien que pas très haut puisque la borne géodésique indique une altitude de 49 m, à n’en pas douter a attiré l’habitat dès l’antiquité et c’est vrai que les archéologues ont trouvé ici des traces d’occupation du IIè siècle av. J.C.

On s’écarte un peut du sentier pour admirer les panoramas… Vue à 360° sur la chaîne des Alpilles, la plaine de la Crau et les montagnes de Fontvieille…

On continue en ne perdant pas une miette de ce splendide décor.

C’est ainsi qu’on arrive aux tours de Castillon ! Devenu, après une habitation romaine, la propriété de l’abbaye de Montmajour le site  a été possession des seigneurs des Baux. On le voit bien, il permet bien de par sa position d’être en communication permanente avec le château des Baux. Il devait bien contrôler la voie de communication qui traversait les marais des Baux pour la plaine de la Crau.

On trouve trace d’un château du XIIe siècle. Un rempart devait enserrer la colline, on en a vu des vestiges. Il y a aussi les traces d’un petit quartier d’habitation qui a été fouillé dans les dernières décennies… L’abandon du site est estimé vers le XIVe siècle, pour le village en contre-bas que les anciens habitants de Saint-Martin-de-Castillon ont appelé « Le Paradis » en souvenir de leur beau village sur l’arrête de la Pène… (histoire enjolivée par notre guide : Le nom de Paradou ne fait pas référence au Paradis mais de l’appellation des anciens moulins à eau de la rivière Arcoule qui permettaient aux tisserands de « parer » les draps !...)

 

 

 
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