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LA VIEILLE CITE Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
07.01.2017 - Les filles... et les garçons !

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE A MONS

Brrr… encore du froid, mais bonne nouvelle, à Mons il n’y a pas de vent !

C’est donc un peu rapidement que l’on démarre notre rando de la jolie place du village : il faut se réchauffer. Le sol est bien gelé, mais sec ce qui fait qu’il « craque » sous  nos pieds. Mais rassurez-vous, le soleil nous accompagne et on a vite fait de se réchauffer et… si les bonnets ne sont pas enlevés ce n’est qu’une question d’esthétique !

Après une descente facile, un chemin empierré qui longe des chênes pubescents nous conduit  au hameau de Célas. On a marché vite, les garçons devant et les filles… derrière, c’est que les papotages vont bon train aussi.

On arrive à ce qui était l’ancienne voie Ferrée. On y trouve l’entrée d’un tunnel. Les stalactites menaçantes ne nous font pas peur, on s’engage et on marche dans la nuit absolue.

Ce chemin de fer a eu une importance stratégique pour transporter le charbon extrait des mines de la vallée de l’Auzonnet, de la Cèze et du Gardon. Grâce à l’ingénieur Paulin Talabot, cette première voie ferrée languedocienne qui reliait Beaucaire est construite  de 1839 à 1842 afin de rejoindre  la ligne Lyon-Marseille et d’alimenter la cité phocéenne en charbon cévenol. A l’époque le petit hameau de Célas accueillait deux gares pour répondre au croisement ferroviaire entre la ligne Alès/Port l’Ardoise au Rhône ouverte en 1882 et la ligne venant d’Uzès en direction de la vallée de l’Auzonnet…

De l’autre côté du tunnel on trouve des ponts. Ceux là avaient été construits tout au long de la voie ferrée pour permettre aux éleveurs de faire passer leur bétail au-dessus de cette voie qui coupait leur propriété. Il y avait autant de ponts que de propriétaires terriens…

Petit arrêt convivial et on continue vers Les Crozes. Il ne nous reste plus que 4 km pour atteindre l’Oppidum. On traverse la Droude à gué sans encombre, une longue montée s’engage et… nous y sommes déjà.

Le lieu est magique. Chênes verts, chênes pubescents, cades et pins d’Alep  partagent le territoire avec de très nombreuses… pierres. Des tas de pierres de tous côtés.

On continue pour rejoindre les remparts Ouest. L’Oppidum domine la vallée de la Droude par un abrupt de plus de 100 m, c’était pour assurer la défense des habitants car ce joli plateau était habité.

On s’installe à l’intérieur de l’une des ruines dans l’enceinte du rempart pré-romain. Comme les lézards on se dore au soleil, on partage quelques boissons chaudes et douceurs en dissertant sur les émanations qui pouvaient êtres apportées par une plante dont nous trouvons les feuilles gravées sur un cade.

Bien repus, reposés et réchauffés nous redescendons vers la Droude pour remonter dans le village de Mons.

Belle balade en bonne compagnie et… mission accomplie on arrive à Beaucaire à 15 h.

 

 

 

 
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