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LES RACHALANS Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
14.12.2016 - Dans l’idiome local rache signifie « âne "...

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE BALADE A MARGUERITTES

La période des fêtes nous inspire : nous allons marcher dans la Combe des Bourguignons à Marguerittes où s’était établi un lieu conquis par les « rachalans ». Mais… aujourd’hui c’est une balade « intelligente » qui nous est proposée. Deux jeunes guides, spécialistes du lieu et de La Maison de la Garrigue nous accompagnent…

Hum ! on les suivrait assidûment si des arbouses mûres à point ne nous tendaient pas les bras !... Mais la promesse d’un long passage obligé aux toilettes si nous persistons nous fait rentrer dans les rangs pour une fantastique récolte d’histoires de nos « anciens » dans la garrigue !...

Nous apprenons ainsi que le « Rachalan » était l’ouvrier agricole qui louait une petite parcelle de garrigue à son maître/patron et qu’il partait sur son lopin accompagné de son « rache », c'est-à-dire son âne, son seul compagnon dans ce désert dont, après des aménagements, il allait tirer un complément à ses revenus : olives, câpres, miel,  mais aussi salades, asperges et poireaux sauvages… Le « Rachalan » passait aussi son temps à aménager son terrain avec les pierres sèches pour retenir la terre, qu’il apportait de la plaine dans des corbeilles en osier suspendues à son « rache »…  

Des jolies histoires on en a plein : celle du « vermillou », celle de la « tapena » seule plante qui poussait au pied de l’olivier…

On apprend beaucoup sur les « paysages ouverts » ou « fermés » et les protections incendie… Mais surtout nos guides sont deviennent dithyrambiques lorsqu’elles nous parlent de l’huile d’olive !

La visite dure deux heures mais le temps nous a semblé  bien trop court… Pourtant la nuit ne va pas tarder il nous faut donc trouver un lieu pour prolonger ce bel après-midi !

C’est tout naturellement qu’on se retrouve autour d’un chocolat chaud  dans un café… Enfin, pas tous car Henri s’évertuant à suivre toute autre voiture que les nôtres a dû inviter ses passagères chez lui !

 

 
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