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TRECK DU CANABIER Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
24.10.2016 - Ce décor offert par la nature, est un plaisir, un repos, une invitation à la détente, et à l’émerveillement.

VOIR ICI LES PHOTOS D'ANDRE CONCERNANT LA RANDONNEE A SAINT VICTOR LACOSTE.

VOIR ICI LES PHOTOS DE FRANCOISE

VOIR ICI LE FILM D'HUBERT.

Le Treck du Canabier

Sur le lieu de rendez vous à Saint Victor La Coste, nous faisons le plein d’énergie, en dégustant les excellents cookies d’André.

Nous sommes rapidement dans les bois de Saint  Victor La Coste, laissant derrière nous un imposant  patrimoine moyenâgeux, qui résiste à l’usure du temps. Le « castellas » ce château fort, édifié au sommet d’une colline, cernée par des remparts, dont les vestiges demeurent, fût le fief  de la famille Sabran, connétables des comtes de Toulouse.

Nous progressons entre, vignobles, chênes verts, chênes pubescents, résineux dont on peut identifier, les cèdres, pins noirs, pins pignons, et bien d’autres encore.

A ce moment de l’année les feuilles prennent des coloris dont le regard ne se lasse pas, les feuilles des arbres et des vignes  oscillant entre,  le rouge, le jaune, l’orangé, le vert, le marron, le roux.

Ce décor offert par la nature, est un plaisir, un repos, une invitation à la détente, et à l’émerveillement. Les photos, le film d’Hubert permettront de raviver les mémoires, dans des semaines, des mois, des années, tant mieux et merci aux photographes, et à notre caméraman.

Nous entrons dans Le Goule de Navet qui était une voie Romaine, un passage montagneux, qui peu à peu s’enfonce dans la forêt, avant de rejoindre « La combe du cerisier ».

Après le repas, et quelques compléments, appréciés, nous repartons en direction du « Roc rouge », puis « La combe de Pialat ».

Arrêt vers les fours à chaux, désaffectés, mais bien conservés, qui mériteraient plus d’attention car ce lieu n’est pas visitable, quel dommage. Mais, dans ce cas, la curiosité naturelle est forte, et en l’absence d’interdiction, nous nous sommes approchés, pour tenter de comprendre, quel était le fonctionnement.

Le calcaire était prélevé à proximité pour alimenter les fours, par le haut (ouverture appelée Gueulard). Les « Chaufourniers »  alternaient lits de pierres et charbon pour remplir au maximum,  ces fours de types verticaux.

Puis, du bois était apporté au pied du four, (vers les voûtes)  pour alimenter  les foyers, un feu nourri, était nécessaire  afin d’obtenir une température entre 800 et 1000°C.

La cuisson étant terminée, la chaud sortait par une ouverture basse derrière le foyer. (Ouverture appelée « Ebraisoir »).

La chaux vive récupérée était alors « éteinte » dans des fosses adjacentes, à l’aide de grandes quantités d’eau.  Par la suite, la chaud dite éteinte, était conditionnée, commercialisée, et utilisée en maçonnerie.

Donc, la position de ces fours n’était pas un hasard, il était proche de la carrière de calcaire, proche des bois, et  d’une rivière.

Notre circuit, se termine et nous sommes toujours 16 comme au départ.

Guy. R

 

 

 
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