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LE CARROUX ET LES GORGES D'HERIC Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
21, 22 octobre 2016 : "Un café qui ne sert à rien..."

 VOIR ICI LE FILM/PHOTOS  DE MARIE PAULE ET JEAN-CHARLES CONCERNANT LE SOMMET DU CARROUX

Après avoir roulé sans encombre jusqu’à Mons-la-Trivialle nous voici au parking des Gorges d’Héric.

Nous lisons attentivement les panneaux et nous voici sur le sentier confortable aménagé pour les piétons.

La balade est au fil du ruisseau, nous découvrons de nombreuses cascades et gouffres. On dit que nous sommes dans les plus belles gorges qui existent en France. Elles sont taillées dans une roche métamorphique : Le Gneiss.  Nous nous laissons porter par nos regards tout au long de la balade, le chemin ne présente aucune difficulté, c’est  donc de tout côté que nous pouvons tourner nos têtes… Quelquefois on s’arrête pour lire un panneau du sentier d’interprétation, on scrute les « piscines » naturelles, les cascades et les gros rochers à travers lesquels s’écoule l’eau tumultueuse ou tellement… calme et d’un beau vert limpide !

On s’installe sur quelques rochers pour notre pause repas, on rêve, notre imagination suit son cours… On partage quelques gâteries, mais le cœur est à la mélancolie des lieux sanctifiés par cette beauté naturelle.

On est séduits. On continue d’admirer… d’aimer aussi.

C’est ainsi qu’on arrive au hameau d’Héric. Peu d’habitants, mais une habitante bien bavarde nous sert un café bien revigorant. Elle nous raconte qu’elle allait à l’école à Bardou et qu’il fallait une heure de marche pour s’y rendre… Les enterrements étaient célébrés à l’église de Douch et… porter le corps d’un défunt à dos d’homme n’était pas chose aisée. A cette époque le sentier aménagé que nous avons emprunté n’existait pas (créé en 1982). On comprend bien que ces conditions difficiles aient été à l’origine du déclin démographique de ce hameau….

Nous nous séparons à ce niveau, deux filles redescendent par les Gorges tandis que les autres continuent par le sentier escarpé de Bardou pour rejoindre Mons par les crêtes…  Belle balade et on aurait vu 2 mouflons !

On se retrouve tous pour rejoindre Lamalou-les-Bains où une chambre confortable nous attends…. Une bonne douche et nous voici d’attaque pour la visite de la ville : les bâtiments thermaux, le Casino, les boutiques….

Le repas est animé, la nuit est douce….

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE BALADE DANS LES GORGES D'HERIC

Ce matin, après un petit déjeuner copieux, nous montons à Douch. La route s’élève dans un sous bois aux couleurs d’automne… Il faut presque s’arrêter pour laisser les oiseaux traverser la route, à moins que ce ne soit un chevreuil ?

Là haut, c’est le contraste : pas de profondes gorges qui déchirent le flanc de la montagne,  c’est plutôt des airs du bout du Monde !

C’est qu’en effet, il n’y a plus de route après Douch. On se gare sur le parking aménagé pour les randonneurs avant de se diriger vers le village. La météo nous promet du soleil mais on a pas l’impression qu’il va se lever dans ce pays abandonné sauf… des chasseurs qui pétaradent de tous côtés !

Après avoir admiré la fabuleuse table faite d’une seule « lause » on emprunte un sentier qui s’élève entre les prairies avant de grimper plus durement dans une forêt de hêtre. A l’orée on gagne enfin le plateau au croisement de la source de Font Salesse avant de s’engager dans une nouvelle hêtraie où nous pouvons sans aucune contrainte savourer le sous-bois et admirer les arbres fabuleux. Nous arrivons ainsi au  refuge forestier de Font-Salesse.

On se permet un petit aller-retour qui nous amène sur des rochers du Plo de La Maurelle qui plongent à pic dans les Gorges d’Héric et qui nous donnent un panorama époustouflant sur la Montagne de l’Espinouse.  Nous avons dépassé les 1000 m d’altitude. La fraîcheur est là, et le soleil nous manque ! On scrute les rochers à la recherche de quelques mouflons. Dépités nous cueillons quelques baies de genièvre pour un futur repas de gibier…

On revient sur nos pas pour retrouver le refuge pour ensuite obliquer sur un sentier qui chemine en balcon et nous amène à la table d’orientation. Nous savourons ces panoramas ! On enregistre sur notre disque dur (pardons notre cerveau !) ces belles images toutefois ternies par le manque de soleil. Nous pouvons apercevoir quand même la mer et l’étang de Leucate, et si nous ne voyons pas le Canigou nous repérons quand même de beaux sommets…

On tourne le dos à la table d’orientation et la belle vallée de l’Orb pour prendre le sentier qui monte à travers une végétation qui nous semble propice à la cueillette des champignons avant de s’engager sous une futaie de pins. Ensuite le sentier se découvre pour laisser la place à un paysage de landes et à un caillebotis qui franchit une immense tourbière…

La faim commence à tourmenter nos estomacs. On s’installe à l’abri du vent face à ces zones humides aux eaux acides et stagnantes en rêvant aux espèces animales et végétales qui s’y abritent après avoir lu les panneaux qui nous en informaient. Mais… peut-être est-ce l’overdose de chocolat qui nous fait voir ces êtres dissimulés ?

On monte en lisière de la forêt de hêtres pour gagner la tour qui est le point culminant du plateau (1091 m). Les nuages se font sournois, la lande fielleuse, mais distraits par un troupeau de chevaux nous descendons en conversant tranquillement de tout et de rien, sans même regretter de n’avoir pas aperçu les mouflons….

On suit une piste qui nous ramène à Douch par deux larges lacets et des points de vue fabuleux : à droite sur le bassin minier de Graissessac, la tour de guet de la montagne de Rosis, la montagne d’Aret et au loin le parc Eolien de la Montagne d’Espinouse….

On visite Douch, on prends un cours de « découpe de sanglier », on essaie de visiter la maison des mouflons qui est fermée et… C’est l’heure de se quitter !

Une voiture reprend le chemin de l’aller plus court, et le minibus prend par la vallée de l’Orb pour de belles vues automnales… avant de s’arrêter à Cessenon où on consomme un « café qui ne sert à rien », et autres boissons tout aussi drolatiques…

Il est temps de rentrer : une alerte orange météo se met en place mais dans nos têtes les belles images des deux randonnées se heurtent pour déclencher des sourires rêveurs !

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE SUR LE SOMMET DU CARROUX.

 

 
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