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Week end dans les Pyrénées Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Week end dans les Pyrénées

Les 1, 2 et 3 juin 2007

 

 

 

 

 

C'est dit nous partons.

Nous partons ensemble à la découverte d'une région presque oubliée de tous...

Avions, Cathares, Canal du midi, romains, le Comminges, le Val d'Aran et.... viva l'Espagne !

Un petit séjour bien sympathique et amical.

Un bon souvenir pour tous les participants.

Bonjour, Bonjour, bisou…. Il est 8 heures du matin devant le bar des 2G, on se retrouve, on s’installe dans le bus.

- Tu le sais toi ou nous allons ?

- Pas vraiment, mais t’inquiètes c’est Michèle qui nous y conduit.

- Hum, pas vraiment c’est Claude qui a le volant….

- Moi, ma passion c’est les Avions, oui c’est vrai, j’adore les avions.....

- Sur la route c’est un Cassoulet que nous rencontrons et peut-être bien aussi Pierre-Paul Riquet qui s’est lancé, à 40 ans dans l’aventure de la construction du Canal du Midi que nous suivons. Le déversoir, le sassement, le bief, le bajoyer, tu te rappelles toi ?

- Tais toi, Michèle va encore nous poser des questions et… vraiment il était copieux ce Cassoulet !.... Une petite sieste ne ferait pas de mal

- Un Bélouga qui passe devant nos yeux ! Tu y crois toi !

- Et mais tu n’as pas tout vu : en voici un autre qui décolle.

- Crois tu que c’était dans le programme le décollage d’un Airbus A 380 ?

- Chut ! Ecoute !

« L'Airbus A380 est un avion civil quadriréacteur long-courrier construit par Airbus en Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni et assemblé à Toulouse. Il existe en deux versions : A380-800 pour transporter de 555 à 845 passagers suivant la configuration et A380-F (pour Freight) en version cargo, pouvant emporter jusqu'à 150 tonnes de fret. Il s'agit du plus gros avion civil jamais conçu et il est, par ses dimensions, le troisième [1] plus gros avion de l'histoire de l'aviation. C'est aussi le premier avion à réaction à disposer d'un double pont intégral (son rival, le Boeing 747, ne dispose que d'un double-pont partiel). Le coût du programme est de 10,7 milliards de dollars, soit l'équivalent de celui du tunnel sous la Manche. Le projet a été lancé en 1993 et fut baptisé Airbus A3XX. Le premier exemplaire a décollé le 27 avril 2005, l'avion a obtenu le 12 décembre 2006 le certificat de navigabilité après plus de 800 vols et 2 600 heures de vol réalisées par les cinq prototypes. A ce jour, 156 appareils ont été commandés et Airbus prévoit de livrer le premier A380 à la fin 2007 à Singapore Airlines qui les utilisera notamment entre les aéroports d'Heathrow à Londres et de Changai à Singapour (au début du projet, les premières livraisons étaient prévues pour fin 2006)….. »
 

- Vraiment, vraiment bien organisée cette visite ! Voir l’A380 manœuvrer et décoller, il y en a qui mettent le « paquet », crois tu que nous aurons un supplément à payer car, tout de même, ce Kérosène employé pour cette démonstration, cela doit coûter cher !

- C’est vrai, nous verrons bien, pour l’instant profitons en....

- Et voilà qu’elle nous remet ça : la croisade des Albigeois, la bataille de Muret, Raymond VII… il y en a encore des Jeudis avant que je comprenne tout !

- Visite insolite guidée ? Tu as une idée toi ?

- Tiens le paysage change, petites parcelles, tout est vert, il y a des vaches, des « Mc Cormick », des vaches écossaises ?

- Non il s’agit du tracteur, tu suis ou quoi ?

- Il lui ressemble bien son papa à Michèle, visite du jardin, visite du jardin, mais c’est qu’on n’a pas le temps ! Heureusement que nous avons pu voir le « Château » ou Tony Blair a passé quelques vacances.

- Tony, mais il est là ! 

- Mais non l’Anglais !

- L’Angleterre, l’Ecosse je n’y comprends plus rien moi. Aspet, le Bois Perché, ouais… à dire vrai c’est pas mal et… tu as vu le lapin, oui là devant toi. Tu as vu comme c’est joli.

- On y mange bien aussi.

- Quel calme ! On va bien dormir.

- Réveille-toi, réveille-toi, viens voir comme il fait beau. Michèle va être contente Cagire est décoiffé.

- Le Col des Ares, la Paloumère, St Béat et ses carrières de marbre.

- Mais non tu te trompes, les carrières c’était pour le voyage à Florence.

- Mais non ici aussi il y a du marbre, du marbre blanc aussi…

- Dis c’est vrai ce que dit Michèle, que la Garonne prend sa source dans le Val d’Aran. Le Pic d’Anéto tu crois qu’on va le voir ?

- N’exagère pas quand même, pour le prix, on ne va pas voir le Pic d’Aneto en plus de l’A 38O décoller, et puis tu as vu elle a fait venir son père : un autochtone tu te rends compte de cette organisation !!!!!

- Mais si , tu vois qu’on va manger,  il y a un repas, une pælla en Espagne. La vie n’est pas belle ?

- Reprends en surtout, car demain : ceinture pas de repas qu’il paraît !

- Bizarre tout de même ce voyage.

- On prend les œufs à Bagnères de Luchon ou le petit train ?

- C’est prendre les eaux qu’elle a dit Michèle…. Je te dis ! C’est un Noble, d’Etigny qu’il s’appelle, il a remis Luchon à la mode avec ses eaux.

- C’est lui le Maréchal dont elle a parlé.

- Mais non, c’est du Maréchal Joffre qu’elle parlait tout à l’heure, mais c’était à St Béat pour nous dire qu’il était né là. Tu sais, Joffre, comme le Boulevard de Beaucaire, oui, l’adresse des Jeudis de La Culturothèque….

- Pas mal cette soirée dansante, mais pourquoi vont-ils voir Jérôme pour faire baisser le son   ?

- Dis donc tu as vu comme le fils de Tony lui ressemble, sympa de rencontrer la petite famille, l’ambiance est si agréable !

- Mais bien sûr qu’ils vont nous en parler de l’ours, tiens. Tu sais on est dans les Pyrénées.

- Bien sûr, c’est juste derrière cette colline qu’ils ont été libérés. Fais gaffe ! Peut-être ce soir il y en aura un gros qui viendra te tenir compagnie dans ta chambre.

- L’organisation s’affaiblit : il pleut, mais nous prenons le bus pour aller trouver le soleil…

- Dis donc, en approchant de la cathédrale Sainte Marie de Saint Bertrand de Comminges, on ne peut qu'admirer la masse de sa construction, qu'allège heureusement l'élancement de ses quatorze contreforts.

- Oui, tu vois, parfaitement appareillés, ils s'amincissent en deux retraites et se terminent par des gâbles à double rampant amortis de pinacles fleuronnés. Avec le bloc pyramidal du clocher-donjon, les contreforts couronnent la montée des toits vers le sommet de la vieille cité, inscrivant la cathédrale dans un inoubliable paysage pyrénéen.

- Et la jolie Basilique de Valcabrère, tu vois, elle possède une relique de la Vraie Croix, et sur son portail on peut reconnaître sainte Hélène dans le personnage féminin de droite. Le troisième jeune homme est facile à identifier grâce au chapiteau de la lapidation et à l'acte de consécration de 1200 : c'est le diacre saint Etienne.

- C’est donc vrai que l’on n’avait pas de repas aujoud’hui, tout de même, sur un banc…. Etonnante cette organisation !....

- Chut Arnaud arrive : « Le Capitole abrite la mairie de Toulouse et le théâtre du Capitole de Toulouse. Sa construction a été décidée par les Capitouls en 1190, afin d'y établir le siège du pouvoir municipal. Cette place est le cœur de la ville de Toulouse et du département de la Haute-Garonne. Il est l'emblème de la ville et c'est l'emplacement du pouvoir municipal depuis plus de huit siècles. Le Capitole est entouré par la rue Lafayette, la rue d’Alsace-Lorraine et la rue du Poids de l’Huile. Appelé autrefois la Maison Commune, il se composait d'un ensemble plus important de bâtiments achetés, construits et modifiés au fil des siècles selon les besoins. Aujourd'hui, seules subsistent la Tour des Archives ou Donjon datant du XVIe siècle, les galeries de la cour Henri IV du XVIIe siècle et la façade de l’hôtel de ville du XVIIIe siècle…… »

- Sympa ce guide !

- Oui Michèle sait toujours bien les choisir….

                       

« Saint Sernin est le diminutif populaire de saint Saturnin, premier évêque de Toulouse, mort martyrisé en 250 pour avoir refusé de rendre un culte aux dieux romains. Au IIIe siècle, les chrétiens très minoritaires dans l’empire romain, considérés comme une secte, sont victimes périodiquement de persécutions. Pour les Romains, refuser la religion romaine c’est être déloyal… »

« Véritable joyau de l’art gothique languedocien, l’église des Jacobins, dépendant de l’ancien couvent des Dominicains, est un monument exceptionnel où sont vénérées les reliques de Saint Thomas d’Aquin. Toulouse est le berceau de l’ordre des Frères prêcheurs, créé en 1215 par Saint Dominique.

Entre 1230 et 1385, les dominicains bâtissent l’ensemble conventuel des Jacobins. Il est intéressant de noter que grâce à sa grande popularité, le couvent dominicain de la rue Saint-Jacques à Paris a donné son nom, " Jacobins ", à tous les couvents dominicains de France. L’ensemble conventuel s’agrandit au cours des siècles suivants avec la construction, au nord de l’église, du cloître, du réfectoire, de la salle capitulaire et de la chapelle Saint-Antonin.

Dans cette construction totalement réalisée en briques, le contraste est spectaculaire entre l’aspect massif, voire austère de l’extérieur et l’extraordinaire légèreté de l’architecture intérieure. Ainsi, une double nef est séparée par d’immenses colonnes, d’où jaillissent des voûtes d’ogives en étoile qui se terminent par le rayonnement des nervures du gigantesque et célèbre " palmier des Jacobins ".A cette architecture d’avant-garde s’ajoutent des couleurs chatoyantes, habilement réparties pour faire vibrer l’édifice sans nuire au rigoureux agencement des volumes et des surfaces… »

- Je suis sans voix ! Tout ce que nous avons découvert en trois jours, c’est impensable, inimaginable !...

- Mais non, c’est toujours comme ça avec La Culturothèque.

- Moi ce que j’aime le plus, c’est de se retrouver entre nous, de bien rigoler, on se sent bien ensemble, j’espère que Michèle va nous organiser un autre petit voyage dans le genre.

- C’est bien… je n’ai pas du tout envie de rentrer à la maison…

 
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