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Nous laissons les véhicules à Saint-Maximin pour rejoindre des vestiges de l’Aqueduc, celui-là même qui transportait l’eau de la Fontaine de l’Eure à Nîmes pour les Romains. Les ruines sont bien embroussaillées mais nous le repérons sans difficultés.

Interpellés par les jolis champs de blés qui se balancent au gré du vent nous rejoignons le croisement de la Galotte où nous cherchons une capitelle. Bien cachée, mais trouvée aussi !

Nous repérons sans difficulté notre chemin, un sentier, étroit, bien ombragé et bordé de jolies fleurs comme des consoudes, des ellébores sans fleurs, des aphyllanthes, des glaïeuls sauvages, quelques œillets et des pois de senteurs… On reste à la queue leu leu en laissant notre chef de file ramasser toutes les toiles d’araignées. On monte ainsi jusqu’au chemin de St Quentin pour le laisser et prendre sur la gauche le joli chemin des Chaussettes. Non, ce n’est pas inventé, le chemin existe bien. Il est bordé de clapas anciens et l’ombre jouant avec le soleil donne un air bucolique que nous savourons avec bonheur.

On continue jusqu’au lieu dit « La Montagne ». Nous y faisons notre pause en admirant le plateau qui surplombe Uzès. Quelques toits bien connus de la ville nous font coucou… mais de délicieuses cerises et tous les projets des vacances prochaines nous distraient tout à fait.

On redescend par un chemin étroit pour atteindre le mas de Rey. Le délicieux chemin s’élargit et les conversations vont bon train jusqu’à retrouver notre croisement de  la Galotte.

Nous nous engouffrons dans un autre chemin étroit, ombragé, mais qui se découvre dans la montée. Un groupe normal de randonneur commencerait à souffler par la chaleur, mais nous sommes tellement heureux de prolonger nos rencontres que nous continuons sans broncher et toujours avec des sourires… Heureusement qu’on nous rappelle à l’ordre pour boire.

Il est juste midi lorsqu’on retrouve le parking… Bien sûr que la semaine prochaine nous serons bien au rdv !