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CHEMIN DES ANGELETS Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
01.06.2016 - les pêts de l'outarde...

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE A SAINT MARTIN DE CRAU

Ce matin grisaille. Le soleil manque et nous abandonnons donc la belle randonnée prévue à la Sainte Baume, en mettant le cap à Saint Martin de Crau où, sur son site, l’office de tourisme nous promet de belles balades.

Sur la place François Mitterand, bien que notre topo nous propose d’aller au sud : boussole et réflexions ! En effet, il semble y avoir une erreur car la carte nous indique d’aller au nord ! En faisant bien attention aux canards ( !), on emprunte donc la piste cyclable de Laure et puis un chemin piétonnier entre lotissements. Malheureusement c’est la D 27 qu’il nous faut suivre jusqu’à Caphan avant de prendre le chemin des Angelets. Bon, ces chemins ne cassent pas trois pattes à un canard… Mais nous avons une pause gourmande avec les beignets de Michèle E. et le gâteau de Betty (pardons le gâteau de Françoise D., car c’est sa recette…).

On est proche du Canal de Crapone. On s’en approche et on raconte l’histoire : Adam de Crapone, au service du roi Henri II est missionné pour s’occuper de l’irrigation de la Crau qu’il connaît bien puisqu’il est né à Salon de Provence. Il amène donc l’eau de la Durance… On pourrait même dire qu’il ramène l’eau de la Durance puisque c’est cette rivière qui a créé et façonné au cours de millénaires++ la Crau ! Ces canaux ont une grande importance. Ils permettent c’est vrai d’irriguer les prairies où l’on peut couper le foin classé AOC,  mais c’est surtout ces arrosages qui permettent de maintenir l’eau de la nappe phréatique de Crau : 70 % de l’eau de la nappe provient de l’irrigation des prairies…

Nous racontons aussi les « coussous », la steppe de la Crau, le poudingue ou « taparas », roche formée de galets cimentés, le Canga cata, oiseau des steppes qui possède un plumage mimétique qui permet de se dissimuler efficacement des éventuels prédateurs,  le  pastoralisme, le plus vieux système économique du monde, le  Mérinos d’Arles, dont les brebis s’accommodent de ces conditions difficiles, de l’outarde canepetière qui doit son nom au « pets » que fait le mâle lors de la parade nuptiale…

Et aussi… nous racontons  la légende d’Héraclès qui au cours d’une bataille l’opposant aux Liguriens, blessé à court de flèches, s’agenouille a même le sol et se met à pleurer, et là, son  père, Zeus, le prenant en pitié fait tomber une pluie de pierres qui met en fuite ses assaillants !

Pas beaux les chemins, mais belles sont les histoires, et malgré le temps maussade et quelques menaces, nous n’avons pas de pluie, ni d’eau, ni de cailloux !

On se dirige tranquillement vers l’ « Arboretum de Gaston » où on trouve quelques souches confortables  pour notre repas avant d’y faire un petit tour. Quel bonheur de pouvoir observer de près une couvée de bébé cygnes bien gardés par ses parents mais aucunement affolés de notre présence. On rencontre pour la première fois une Bernache de Magellan et autres oiseaux dont on a déjà oublié les noms compliqués.

Après avoir révisé plantes et arbustes on va visiter l’église de Saint Martin et puis on passe un bon moment à l’Ecomusée de la Crau !

Temps maussade, randonnée pas belle = journée super enrichissante !

 

 

 
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