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NAPOLEON 1ER Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
24.05.2016 - "Son" Saint-Vincent !

NAPOLEON BONAPARTE – PIERETTE

Napoléon Bonaparte est né à Ajaccio dans la maison familiale (maintenant transformée en musée) le 15.08.1769, un an après le traité de Versailles par lequel  Gênes accorde la Corse à la France. Il est issu d’une famille de robe, il est le 4ème enfant de Carlo Maria Buonaparte, avocat au conseil de l’Île et de Maria Letizia Ramolino.

 

En janvier 1779 alors âgé de 9 ans, Napoléon quitte la Corse et son école de Jésuites pour entrer au Collège  d’Autun ville située en Saône et Loire. L’abbé Chardon, l’un de ses profs le décrit comme un enfant  un peu introverti, mais très intelligent. En 3 mois à peine il a appris à perler  et écrire couramment le français.

 

Le père de Napoléon est élu député de la noblesse de Corse par ses relations. Charles Bonaparte obtient une bourse qui permet à ses deux fils Joseph et Napoléon de rentrer au collège militaire de Tirons, mais à la suite de défections il est définitivement admis à l’école Royale Militaire de Brienne-le-Chateau (pour avoir droit d’accès à cette école prestigieuse il faut fournir les preuves de sa noblesse jusqu’à 4 générations précédents). Il  rentre dans cette école le 15 mai 1779, il en ressortira 5 ans plus tard pour intégrer l’école militaire de Paris (1784). L’année suivante, c'est-à-dire 1785, son père meurt d’un cancer à l’estomac, c’est donc son frère aîné, Joseph, qui devient chef de famille. Mais, Napoléon le trouve trop faible, il n’est pas d’accord avec ses principes. Peu importe, il continue ses études et part ingérer un régiment de Marine. Sa mère n’est pas d’accord, il est alors affecté à un régiment d’artillerie. Il reçoit son ordre d’affectation le 3 novembre 1785 et rejoins son régiment qui est basé à Valence. Il prend alors plusieurs congés et le 15 septembre 1786, soit 7 ans et 9 mois après son départ d’Ajaccio, il remet les pieds sur son île. Il assiste aux premières révoltes, il trouve Louis XVI beaucoup trop lent dans ses décisions et le roi signera quelques jours plus tard son brevet de Capitaine (ce sera son dernier acte officiel). Sur l’île les émeutes éclatent entre les partisans de Pasquale Paoli et Napoléon, les émeutes tournent au vinaigre, les Bonaparte voient leur maison incendiée et doivent quitter l’île pour le Continent et s’installent à Marseille.

 

Au titre de Capitaine, Napoléon est chargé de mater l’insurrection fédéraliste du midi durant l’été 1793. Et, c’est à cette époque qu’il rédige le souper de Beaucaire, pamphlet politique qui prône un gouvernement jacobin, c'est-à-dire une démocratie contre les fédérés et un gouvernement exercé par les représentants de plusieurs petits états, en l’occurrence pour la France, les provinces.

 

Résumé du Souper de Beaucaire : Napoléon est chargé par le Général Cartaux de descendre à Tarascon pour réquisitionner  des voitures afin de récupérer des munitions. Le 28 juillet il s’arrête à Beaucaire, et là, à l’auberge où il descend il rencontre 2 négociants marseillais, 1 nîmois et 1 fabriquant de vaisselle de Montpellier. Ces personnes voyant un miliaire veulent savoir un peu ce qu’il pense des événements. De fil en aiguille, Napoléon finit par les convaincre que les soldats ne sont pas des brigands mais eux ont peur pour leurs biens !! Après  bien des paroles, quelquefois un peu vives, ils vont se coucher ver 4 heures du matin. Napoléon les ayant soi-disant convaincu avec son ardeur républicaine, en fera aussitôt un article qui sera lu par Robespierre ce qui contribuera à l’avancement de ce jeune militaire qui se verra confier la charge de l’artillerie durant le siège de Toulon.

 

Toulon est assiégé par les troupes royalistes mais grâce à l’habileté du jeune Bonaparte, Toulon est délivré !! Et au gouvernement à commencer à parler en bien de ce jeune capitaine d’artillerie.  Napoléon a 24 ans, mais on ne lui connaît pas vraiment de « copines ».

 

Passant directement des différentes écoles aux premières opérations militaires il monte donc à Paris avec son chargement de munitions et c’est là qu’il commence à rencontrer les prostituées. Elles se tiennent dans les environs du Palais Royal mais il n’a pas beaucoup de succès : elles le trouvent pâle, maigrichon, mal habillé et surtout ne paie pas beaucoup (évidemment, il n’a pas d’argent).  Lui ce qu’il désire c’est de se marier, il a laissé à Marseille une jeune fille mignonne et gentille, c’est Désirée Glany. Il en est très amoureux, il décide de lui déclarer sa flamme et ils se fiancent malgré le mécontentement de la mère de Napoléon. Il faut dire que la sœur de Désirée, Julie, est déjà mariée avec Joseph le frère aîné et peut-être il y avait des désaccords au sein des deux familles !!

 

Napoléon est à Paris, il commence à être connu, même ses succès militaires inquiètent les hommes du Pouvoir. Notamment un nommé Barras. Celui-ci a une maîtresse et il désire s’en débarrasser !! Comment faire ? Il finit par la « confier » à Napoléon. Napoléon est subjugué par cette beauté !! Cette personne « accepte » le marché  car elle a compris que ce nouvel amant peut « lui rapporter gros ». Mais qui est cette personne pour laquelle Napoléon va rompre ses fiançailles avec Désirée ? C’est Joséphine de Beauharnais !

Joséphine de Beauharnais est la veuve du Vicomte de Beauharnais qui vient d’être décapité (nous sommes sous la terreur), elle est seule à Paris avec ses deux enfants : Eugène né en 1781 et Hortense en 1783. Elle n’a aucune ressource et vit de ses charmes. Elle est née en Martinique en 1763, Mlle Joséphine Tacher de la Pagère. Elle est très frivole, très dépensière et comprends tout l’enjeu de l’affaire !! Au début ce n’est qu’un marché, mais Napoléon est naïf, elle experte. De fil en aiguille il rompt donc ses fiançailles et épouse civilement Joséphine le 8 mars 1796.

 

Désirée est furieuse. Elle l’appelle « la vieille ». En effet, Joséphine cachera toujours son âge mais elle a 6 ans de plus que Napoléon et l’officier de l’état civil complaisant  donnera 28 ans au marié et 29 au lieu de 32 à la mariée.

 

Deux jours après le Général Bonaparte est en route avec l’armée d’Italie, il pensait que son épouse l’accompagnerait mais Joséphine préfère la vie de Paris plutôt que les champs boueux et le fracas des batailles. Il part donc sans son épouse en espérant qu’elle le rejoindra, ce qu’elle fera, mais le 8 juillet seulement, à Milan durant 2 jours. C’est l’extase, ils sont heureux (lui surtout) mais il doit continuer son travail (crise de Castiglione). Joséphine est venue à milan accompagnée (inimaginable qu’elle voyage seule) et dès que Napoléon quitte le palais, Monsieur Charles Hippolyte  (l’accompagnateur) y entre !!

Les services secrets avertissent le mari et Hippolyte est arrêté et renvoyé à Paris.

 

Quelques temps après Napoléon rentre à Paris. Pas Joséphine. Elle se plait à Rome ! Elle n’arrive à Paris que 8 jours après lui, mais a fait livrer dans son hôtel rue de Chantereine pour 120 000 frs de mobilier.

 

Bien que Napoléon ait compris la personnalité de Joséphine, elle est encore la seule femme qu’il aime, mais il finit par se lasser et désormais lui aussi ne se gênera plus pour la tromper.

 

Pendant que Napoléon défend les frontières de la France ou qu’il traque ses ennemis (les Anglais en Egypte) la révolution gronde à Paris et à son retour, couvert de gloire, ovationné par tout un peuple il est élu premier Consul à la faveur d’un coup d’Etat, celui du 18 brumaire (9 novembre) 1799.

 

Durant l’année 1804 il a vent d’un complot Royaliste, il s’auto proclame empereur à vie avec le fameux couronnement du 2 décembre où il met lui-même la couronne sur la tête de Joséphine. Durant tout ce temps où je dirais il est maître presque absolu il défend les frontières ou plutôt il agrandit son empire avec des victoires mémorables (Austerlitz 1805, Iéna 1806, Friedland 1807) mais aussi une défaite cuisante contre les anglais à Trafalgar en 1805.

 

Napoléon réforme la France de l’intérieur, il crée le Code Civil, l’Université Impériale, la Banque de France, la Légion d’Honneur.

 

Tout ceci est bien beau mais le couple ne marche pas. Tout d’abord il se croit stérile puisque Joséphine a déjà eu 2 enfants. Puis devant l’indifférence, voire le mépris de son épouse, lui aussi a beaucoup de relations extraconjugales, une particulièrement avec Catherine de la Plagne qui lui donnera un fils (le comte Léon), puis un autre durant sa campagne de Pologne, plus ou moins arrangée pour des motifs politiques avec la comtesse Marie Waleska qui lui donnera un second fils (comte Alexandre) en 1810, et très amoureuse le suivra avec son fils à l’Île d’Elbe.

 

Revenons donc au couple Napoléon-Joséphine. Bien sûr Joséphine n’est pas restée 13 ans avec lui sans avoir une certaine influence, d’autant qu’elle sait que sa belle famille ne l’apprécie pas beaucoup elle se débrouille pour se préparer une « retraite dorée ». Les nobles ont été chassés par la Révolution, les familles bradent leurs biens, l’argent n’a plus aucune valeur, Joséphine convainc Napoléon d’acheter le château de Malmaison pour la somme de 290 000 frs.

 

Très coquine, mais parfaite affairiste, elle avait pris soin de faire enregistrer par le tribunal civil leur séparation de biens pour le cas ou son marie viendrait à disparaître ou si un jour il devait la répudier.

 

La Révolution a banni tout ce qui avait une affiliation avec la religion (églises pillées, monastères détruits, religieux et religieuses chassés). Napoléon essaie de réparer ces excès car il a besoin des Royalistes pour asseoir son pouvoir et en 1801 il signe le Concordat.

 

En 1804 le Code Napoléon définit le rôle de la femme au sein de la Nation, en fait il affirme une incapacité totale à la femme mariée. Voici les règles :

·         Interdiction d’accès aux lycées et universités

·         Interdiction de signer un contrat et de gérer des biens

·         Exclusion totale des droits politiques

·         Interdiction de toucher elle-même un salaire

·         Interdiction de voyager à l’étranger sans l’autorisation du mari

·         Contrôle du mari sur la correspondance

·         Répression très dure de l’adultère chez la femme 

·         Les filles-mères et les enfants naturels n’ont aucun droit

·          

Sacre de Napoléon :

Napoléon décide de se faire sacrer empereur et exige que le Pape Pie VII se déplace à Paris. Le Concordat avait été signé en 1801 mais de suite Napoléon avait fait des entorses aux Convention. Les Cardinaux ne sont donc pas d’accords mais Pie VII par souci d’apaisement se déplacera donc et rentrera à Rome. Les relations diplomatiques entre le Pape et l’Empereur ne cessent de se dégrader et en 1812 Napoléon fait enlever le Pape et le retient prisonnier à Fontainebleau jusqu’en 1814.

 

Mais la popularité de l’Empereur n’est plus ce qu’elle était et le Pape au contraire est vu comme une victime. Il est donc contraint de le lâcher. Le long de son chemin les manifestations de soutient se manifestent, alors l’empereur exige que le Pape, avec une très maigre escorte (son aumônier, son médecin et quelques gendarmes) empruntent les petites route et c’est ainsi qu’après avoir fait un arrêt à l’église St Perpétue à Nîmes il arrive à la nuit tombée dans un hameau St Vincent (Jonquières St-Vincent) où il célèbre la messe dans une minuscule chapelle où se trouve une plaque commémorative et le fauteuil papal. La messe dite, le vieillard (âgé de 72 ans) est allé manger un potage et gober un œuf à la coque chez un aubergiste nommé Couran.

 

Ce brave homme avait 3 enfants, 2 fils et une fille. L’un des fils, nommé Siméon, deviendra  prêtre dans le diocèse de Nîmes, rénovera la chapelle Ste Eugénie à Nîmes et fondera le couvent des petites dominicaines au mas Vianès à Jonquières.

 

Le Pape repart sur Beaucaire, passe le Rhône sur un pont de barques et rentre triomphalement à Rome le 24 mai 1814.

 

Pendant tout ce temps, Napoléon au Zénith de sa gloire poursuit la conquête de l’Europe et engrange des victoires : Austerlitz 1805, Friedland contre la Prusse 1807 ? Eyland 1807.

 

Les Russes battus une première fois en 1807 acceptent de signer le traité de Tilsit. Les monarchistes sentent un frémissement et le roi Louis XVIII qui s’était réfugié en Suède se rapproche de la France et trouve asile en Angleterre.

 

Laissons pour un moment Napoléon avec la politique intérieure pour voir un épisode de sa vie amoureuse.

 

Pendant les batailles d’Iéna et d’Austerlitz, lassé des infidélités et des dépenses démesurées de Joséphine la répudie en 1809 et rencontre, par l’intermédiaire de diplomates polonais, une princesse Marie Waleska (amour et politique on quelques fois de très courtoises relations). Marie est amoureuse et donne un fils à Napoléon, le prince Alexandre né en 1810. Elle le suivra en France et ira avec lui à l’île d’Elbe. Mais ce fils naturel ne peut prétendre au trône. Napoléon doit donc épouser une princesse de sang royal. Ce sera Marie-Louise d’Autriche fille de l’empereur germanique François II et nièce de Marie Antoinette. Pensez un peu la réaction de cette enfant de 19 ans a qui on avait inculqué la haine des français qui avaient guillotinés sa tante en 1793 et qui, pour raisons d’état doit se soumettre.

Elle lui donnera un fils, le roi de Rome en 1811.

 

Marie-Louise n’a jamais aimé Napoléon, elle refuse de le suivre à l’île d’Elbe et se réfugie à la cour de son père avec son fils âgé de 3 ans. Cet enfant deviendra toute sa courte vie prisonnier à Vienne car sa mère qui était aussi Duchesse de Naples épouse Neipperg et ne le verra que quelques jours par an.

 

En mars 1814 Napoléon est à bout de souffle, la retraite de Russie et la défaite de Leipzig font que les armées ennemies se retrouvent toutes à Paris : l’Angleterre, la Prusse, l’Autriche, la Russie par le traité de Fontainebleau avec l’aide Talleyrand rétablissent la Royauté et Louis XVIII s’installe sur le trône et Napoléon est envoyé à l’Île d’Elbe avec une pension de 2 000 000 Frs (qui ne sera jamais versée). Pendant cet exil Marie Waleska va le retrouver, Mme Mère, mais sa sœur Pauline soutiendra son moral en organisant fêtes et dîners.

Malgré tout ceci Napoléon suit de loin les événements politiques qui se passent en France.

 

Il s’agit du congrès de Vienne qui veut l’envoyer plus loin.

Prétextant le non paiement de sa pension, il quitte l’île à l’occasion d’un bal masqué et débarque le 26 février 1815 à Golfe Juan.

 

A l’annonce du débarquement, le gouvernement envoie ses troupes (royalistes) pour l’arrêter mais au fur et à mesure qu’il avance elles se rallient à lui... Grenoble, Lyon et enfin Paris où il arrive le 20 mars 1815. A Vienne, en Autriche, on s’inquiète du retour de l’Empereur et sous prétexte de « sauver la Paix » on demande à chaque état de « mobiliser ses troupes », il y a donc 150 000 hommes prêts à affronter le despote. A Paris on ne compte que 85 000 hommes, mais les vieux grognards sont prêts à recommencer l’épopée avec leur chef.

 

Le 1er juin, une grande fête impériale a lieu aux Champs de Mars et l’Empereur s’écrit « Jurez de défendre vos aigles ». Il prend l’initiative et se porte au devant des troupes ennemies qui sont massées à la frontière Belge et pendant 3 jours la bataille fait rage. Pendant quelques instants Napoléon a cru en la victoire, mais au creux de la coordination, et le Maréchal Grouchy arrivant trop tard, les Français cèdent. Tout à coup un grand « cri » : « Sauve qui peut ! ». A ce moment  là la vieille garde se forme en carré essayant de protéger l’Empereur. Et le général Cambronne dira « la garde meurt mais ne se rend pas ». C’est la « morne plaine de Waterloo » et la débâcle de l’armée française le 18 juin 1815. Napoléon rentre à Paris. Par les fenêtres de l’Elysée il entend le peuple qui crie « Vive l’Empereur… Ne nous abandonnez pas ». Il décide de se rendre au château de Malmaison ou Joséphine est décédée l’année précédente.

 

Il pense recevoir des passeports et partir pour l’Amérique. Un moment il se recueille dans la chambre où Joséphine est décédée, il se rend compte qu’en définitive c’est la femme qu’il a le plus aimée. Il dépose son épée, met un costume civil et retourne au salon ou l’attend sa mère qu’il ne reverra jamais plus. Il quitte donc le château direction Rochefort et embarque sur le Bellérophon, il fait escale à l’île d’Aix et là pendant trois semaines il attend les ordres du parlement d’Angleterre. On tergiverse et on opte finalement l’île de Ste Hélène. Le perturbateur était revenu de l’île d’Elbe, il ne reviendra pas de cette prison située dans l’Atlantique Sud. Avec lui partent les généraux Bertrand, Montholon et Gourgaud et enfin Las Cases comme secrétaire.

 

Le dimanche 6 août au matin le « Northumberland » part pour un voyage qui durera 3 mois et 7 jours. L’île apparaît au matin du 15 octobre 1815 froide et noire. En fait ce n’est qu’un énorme piton rocheux balayé par les vents tourbillonnants. Le prisonnier est accueilli par Sir « Hudson Lowe » qui deviendra un véritable bourreau. Le prisonnier va résider à Longwood seule bourgade de quelques dizaines d’habitants. Il y pleut très souvent, le soleil n’apparaît que quelques heures par jours, une humidité permanente imprègne homme et bâtiments. C’est au sein de ce climat particulièrement malsain que l’Empereur déchu va vire 4 ans et 5 mois, épié, surveillé au milieu de meubles achetés au rabais.

 

Le climat insalubre est une chose, mais l’ambiance et les tensions qui règnent entre le prisonnier et le gouverneur sont plus dures encore. Sans cesse le gouverneur réduit les libertés accordées, il ne nomme son prisonnier que par le titre de général alors que Napoléon voulait conserver son titre de Sire.

 

La vie sur ce rocher est de plus en plus dure, un à un les fidèles s’en vont. Madame de Montholon et ses enfants. La présence de cette femme apportait un peu de réconfort. Fanny également la femme du général Bertrand…

 

Napoléon souffre de douleurs aux côtés. Un médecin envoyé par sa mère diagnostique une hépatite. Le 5 décembre 1820 Montholon écrit à sa femme « l’Empereur souffre beaucoup de l’estomac ».

Il ne se lève pratiquement plus, il vomit beaucoup. Il sait qu’il va mourir mais il trouve encore la force d’écrire son testament.

« 15 avril 1821. Île de Sainte Hélène.

Ceci est mon testament. Je meurs dans la religion apostolique et romaine. Je désire que mes cendres reposent sur les bords de la Seine parmi ce peuple de France que j’ai tant aimé. »

 

Il sait que son épouse Marie-Louise l’a complètement oublié mais il a malgré tout une pensée pour elle et il demande que l’on remette ce testament à son fils quand celui-ci aura 16 ans. Ce qui sera interdit par le chancelier autrichien Metternich.

 

Le 05 mai l’Empereur décède et est enterré provisoirement à Sainte Hélène en présence de tous les habitants de l’île.

 

Le corps est ramené en France le 14 décembre 1845 et là il est reçu avec tous les honneurs dus à son rang et la foule massée sur le parcours crie encore et encore « Vive l’Empereur ».

 

Il repose désormais aux Invalides ou les cendres de son fils viendront le rejoindre en 1940.

 
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