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ENTRE VILLE ET NATURE Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
02.05.2016 - Jeu de piste !

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Hier le vent a soufflé très fort, et on annonce le même type de journée. ..  peu de monde au rdv donc ce matin, mais les randonneurs qui « n’ont peur de rien » ont bien fait de tenter l’aventure !

Nous retrouvons assez vite l’esplanade de Ste Catherine, un petit détour pour visiter la chapelle Saint Sulpice où une charmante hôtesse nous en raconte l’histoire… « L’Eglise Notre Dame de Beauvoir étant difficile d’accès les offices funèbres étaient donc célébrés dans cette chapelle avant l’inhumation au cimetière adjacent. Du côté nord, autrefois il y avait une maladrerie où l’on soignait les lépreux ». Le cadre est très joli. Nous revenons sur les berges de l’étang de l’Olivier et repassons près de l’esplanade où est installé un bestiaire artistique, pédagogique et bariolé. Ils sont 12 animaux qui représentent chacun des continents… Le vent souffle encore fort et nous évitons de prendre une douche avant de nous diriger vers l’oppidum du Castellas que nous contournons dans un joli sentier bien abrité par la falaise. Toujours au bord de l’étang de l’olivier dont on y exploitait, autrefois, des salines, nous avons pu y apercevoir quelques gigantesques oursins et une colonne monumentale de Buren… On quitte passe dans quelques ruelles étroites et on trouve cette fois-ci les berges de l’étang de Berre que nous allons suivre toute la matinée…

Plus de vent ! On se déshabille, on discute, on fait des blagues !... et oui, vous l’avez compris on est heureux.  Le paysage ne gâte pas notre bonheur, il est sublime ! Certains se croient sur la côte californienne, d’autres dans les calanques. De jolies petites plages nous invitent à la détente…

On se pose dans un des coins paradisiaques pour le déjeuner. Tôt aujourd’hui, très tôt… Marité avait informé qu’elle avait une « tortilla » dans son sac (Ah, oui, peut-être ne connaissez vous pas les tortillas de Marité ?...). Michèle E. et Betty ont, elles aussi, de belles surprises, il y en a qui ont même cru avoir mangé chinois !

Nous repartons jusqu’au village du Ranquet où là, malgré toute notre attention, nous ratons le balisage. On le récupère bien plus loin après avoir joué un jeu de piste…

Malgré nos difficultés à le suivre encore par la suite, le chemin nous réserve quelques vues magnifiques sur des corniches. Des Belvédères  sont équipés de tables de lecture  de paysage et nous en profitons… mais on ne s’approche pas trop des bords trop longtemps, le vent nous rappelle sa présence, alors que nous l’oublions complètement le reste du temps.

On retourne par quelques jolis sentiers puis plus simplement dans des rues et nous bifurquons dans le centre ancien pour visiter le vieil Istres qui a été construit sur un banc calcaire, donc perché sur un sommet rocheux.  Les maisons sont construites en circulades autour du château central. Nous y trouvons quelques belles maisons bourgeoises mais on se croirait plutôt dans un village, type méditerranéen avec des volets à l’italienne. On passe devant la fontaine aux dragons, on monte quelques escaliers et nous voici à la fameuse église de Notre Dame de Beauvoir, autrefois appelée Belveyre ou Beauvezer. On dit aussi qu’elle est plus près des anges que des hommes… On comprend pourquoi ! 

De sa table d’orientation on a une belle vue sur l’étang de l’olivier, mais aujourd’hui on ne voit pas le jet d’eau (qui paraît-il est le plus haut de France !!) mais on peut bien voir la Montagne de Ste Victoire.

On redescend par un chemin rallongé par Charles pour situer la Porte d’Arles, c’est vrai que Néné y serait allé plus rapidement en passant par la rue Justin Beaucaire… Mais le plaisir de prolonger notre balade ne fait jamais reculer nos garçons !

Tous les sourires sont sur les visages pour le retour, bien calés dans les voitures, en laissant les chauffeurs lutter contre le vent qui se rappelle à nous une nouvelle fois tout au long de la route…

 

 

 
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