Accueil arrow RANDONNEES PEDESTRES arrow RandoSanté® arrow TERICIAS
Narrow screen resolution Wide screen resolution green color default color orange color
TERICIAS Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
13.04.2016 - Avec un coeur... Enorme !

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE A MOURIES

Le temps est maussade, ce qui n’est pas du tout le cas pour nous ! Nous sommes si heureux de nos retrouvailles et puis… sereins aussi, aujourd’hui on ne monte pas à Ste Victoire.

Nous traversons une splendide oliveraie avec, en fond, un calan qui inspire des peintres amateurs, puis on suit un canal. L’eau y coule à vive allure ! Serait-ce le canal des Alpilles ? Celui-ci aurait été mis en service en 1914 mais certains disent qu’en fait ces constructions datent des Romains car ce canal servait a alimenter la meunerie de Barbegal à Fontvieille. D’autres parlent du Canal d’Adam de Crapone (XVIe siècle) qui aurait dérivé l’eau de la Durance depuis La Roque d’Anthéron jusqu’à la Crau pour ensuite être prolongé vers les Moulins ou des zones d’irrigation… Conversations animées donc jusqu’à apercevoir une famille de perdreaux qui arrête net le groupe.

On  se remémore le nom des fleurs rencontrées ici et là et arrive ainsi au Cagalou où des chemins se croisent. Nous continuons pour admirer un magnifique mas perdu dans ces calans, puis plus loin une bergerie attire notre attention. Pas de moutons ce matin mais une ruine qui tente bon nombre d’entre nous pour une installation future.

On fait notre pause à la Source de Marius (pour ceux qui ne le savent pas : l’eau de Marius, donne du tonus !). Les petits gâteaux sont dégustés en regardant les joueurs  qui poussent leur chariot dans le Golf de Servanes…

On revient un peu sur nos pas pour prendre un sentier qui monte à raz d’un calan. Tranquille nous admirons le paysage à différents étages : la palette de vert est impressionnante. Au fond, la Tour des Opiès et au loin… Sainte Victoire !

Un passage entre deux roches et nous arrivons dans un lieu magique ! La ville gallo-romaine de Tericias sous nos pieds, enfin ce qu’il en reste bien sûr.

Michèle nous explique qu’il y avait, même avant la fondation de cette cité, une occupation humaine.  On y aurait trouvé un sanctuaire qui serait le plus ancien de la Provence et même de toute la Gaulle. Les chercheurs ont trouvé ici un cimetière de l’époque hallstattienne, de l’âge de fer, dont les vestiges ont été retrouvés sous forme de stèles remployés par les celto-ligures… Ces stèles sont les premières en Gaule où les figures ont été gravées à la pointe-mousse… On a retrouvé des chevaux à long cou et ample queue montés par des cavaliers qui évoqueraient l’art du Val Camonica et du Mont Bego que certains d’entre nous ont eu l’occasion de découvrir à la Vallée des Merveilles.  On aurait aussi apporté au musée Borély à Marseille la reconstitution d’un ensemble de linteaux, toiture et branchages cimentés par de l’argile qui serait le plus ancien monument religieux connu de la Gaule.

Nous voyageons dans le temps et notre esprit s’imprègne de ce site extraordinaire en rêvant aux temps préhistoriques et c’est ainsi que nous marchons sur un joli sentier puis une piste qui nous offre une vue grandiose sur la vallée qui s’ouvre vers Maussane inondée de soleil par les dieux de Tericias !

Et c’est ainsi qu’on termine, une fois de plus, une fantastique balade où nous reviendrons avec nos enfants, amis et… simplement pour notre plaisir !

 

 

 
< Précédent   Suivant >