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LE GRAND BORNEGRE Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
04.04.2016 - le calme complet...

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE A ARGILLIERS/ST SIFFRET.

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POUR SE FAIRE UNE IDEE DE LA RESURGENCE DE BORNEGRE

Très vite nous traversons le village d'Argilliers pour prendre un joli chemin bordé de coronilles qui secouent leurs feuilles mouillées et nous voici proche de  la résurgence de Bornègre. Nous sommes déçus de constater que la cascade ne gronde pas…  et la rivière doit être à sec ! Pourtant  il a plu durant quelques jours, le siphon permettant le trop plein de la nappe aurait dû s’amorcer ! Sans crainte nous nous approchons de  la bouche qui devrait régurgiter les boulidous. Alimentés par une douzaine de sources ils coulent avant que « le grand Bornègre » ne s’amorce et ils font beaucoup de bruit annonçant toujours  à grands cris que Bornègre va couler… On tend l’oreille : le calme complet. Inutile de nous attarder, Bornègre  n’a pas eu assez de pluie… On peut donc s’aventurer dans le lit de la rivière. Le paysage y est splendide !On reprend tout de même le sentier pour bien se repérer pour revenir en individuel, au prochain phénomène Cévenol…

Puis on arrive au pont de l’aqueduc romain. Aujourd’hui une seule arche est dégagée, les deux autres sont bouchées. Si le pont a été construit pour la circulation de l’eau, depuis le Moyen-âge il ne remplit plus sa fonction première, l’aqueduc est démonté pour la récupération des pierres qui ont servi à la construction des maisons des alentours, et le pont devient un moyen de passage… On remarque bien le creusement par les roues de charrettes…

En remontant, en amont du pont, on découvre l’aqueduc semblable à un tunnel !

Ces  découvertes nous séduisent totalement.

On continue dans de belles discussions en direction de St Maximin mais on bifurque pour prendre un sentier, bien raviné d’ailleurs, qui nous amène sur le plateau. Glauges (Iris sauvages), globulaires, narcisses, Cistes cotonneux et coronilles encore, agrémentent notre balade. Quelques « choux » rouges pointent le nez hors de la terre. cytinelles ?

La garrigue semble bien tranquille ici, mais détrompez-vous, il y aurait des découvertes étonnantes à faire. En effet, sur notre droite il y a des gouffres et des crevasses profondes et dangereuses qui composaient une vingtaine de mines de phosphates aujourd’hui abandonnées.  (minerai utilisé comme engrais). Nous surveillons Néné bien sûr !

Nous arrivons à St Siffret par un joli sentier bordé de chênes verts et de  « monnaie du pape » (lunaire vivace) aux couleurs mauves… Nous visitons ce village de charme,  bâti en acropole et aux maisons construites dans la roche et avec de grands murs de soutènement...  Quelques détails ici et là nous enchantent. Nous passons devant l’Horloge, déambulons dans les ruelles et rejoignons l’église romane du XIIe siècle….C’est là, sur les marches d’escalier, à l’abri du vent que nous mangeons.

Nous adoptons le circuit court, puisque nous avons le choix, car la pluie commence à tomber. Un peu plus loin sur le chemin des Darbounelles nous mettons nos capes que nous enlevons au « Bal des Lapins » après avoir visité la cabane aux chasseurs.

Heureusement que nous faisons un petit aller/retour supplémentaire car autrement nous serions rentrés bien trop tôt à Argilliers…(Nous avons fait 15 km 500 pour 400 m dénivelé cumulé).

 

 

 
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