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Nous sommes vite au point de départ de la randonnée, c'est-à-dire à la Halte Fluviale de Gallician.

On a juste le temps de placer notre sac à dos que nous voici sur les bords du canal du Rhône à Sète. De jolis tas de « Sagne » se trouvent au bord de l’Etang du Charnier, à gauche, mais nous sommes bien accaparés par les oiseaux : canards, cormorans et hérons surtout. Sur la droite nous trouvons très vite des roselières et, à un endroit, une multitude de nivéoles  de printemps.

Nous bifurquons à la Laune pour longer un enclos avec des chevaux et des jeunes poulains, mais aussi des splendides  parterres  de narcisses, puis nous arrivons au mas Tessier. Là nous sentons la déception de Michèle, elle pensait nous offrir un feu d’artifice printanier avec les fleurs des pêchers. Malheureusement, l’hiver ayant été doux, il n’en reste que quelques unes, les feuilles sont déjà toutes sorties. Inutile donc de déambuler dans ces fruitiers, on se dirige plutôt vers  le Grand Bourry et la table d’orientation. C’est là que s’effectue la pause, juste à côté de trois jolies roulottes. Encore une fois nos pâtissières  trois étoiles ont fait valoir leur talent ! Avec du café, en plus, c’est une délicieuse collation. On en avait besoin, car la balade doit continuer.

On passe près de l’étang de Cadenet : une multitude de Hérons (roux, cendrés et blancs) nous regardent passer, placides ! Au loin la Tour d’Englas (qui était habitée autrefois par un receveur qui prélevait un droit de passage sur le Vistre, rivière qui passait par Le Cailar…). C’est toujours dans des discussions passionnantes que nous arrivons, très vite, au Pont des Tourradons pour rejoindre le Canal.

Nous ne sommes pas encore arrivés ! La longue ligne droite commence mais, nous ne nous ennuyons pas ! C’est que la compagnie est tellement agréable ! Quelquefois, toute de même, nous sommes distraits par la pêche d’un cormoran, quelques envols de hérons, de canards, poules d’eau ou garzettes et aussi, par la multitude de papillons qui sont, comme nous si heureux de cette belle journée printanière.

Nous attendons de retrouver les pâquerettes, vues à l’aller, que nous pensons bien écloses à cette heure-ci, ainsi que les nivéoles de printemps  qui sont toujours aussi nombreuses, mais la surprise vient de la dame de onze heures… Et oui, à cette heure ci elle se réjouit d’étaler  sa belle robe !

Une belle balade car le soleil était de la partie, juste avant que le vent ne se lève pour l’après-midi… aussi nous avons bien marché, du 4 km/heure, et donc nous avons fait 12 kms !