Accueil arrow RANDONNEES PEDESTRES arrow JOURNEE arrow LA ROQUE DES BANCS/FORET DE CEDRES
Narrow screen resolution Wide screen resolution green color default color orange color
LA ROQUE DES BANCS/FORET DE CEDRES Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
19.03.2016 - Voir les Cèdres ou voir la mer...

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE A BONNIEUX

Forêt de Cèdres. Direction Luberon (éviter de dire Lubéron !).

Brouillard au départ de Beaucaire se dégageant peu à peu. Soleil dès le Coustellet.

Bonnieux. Montée vers la forêt de cèdres. Parking aménagé. Au Nord vue sur le Mont Ventoux enneigé, les Monts du Vaucluse et la vallée séparant le Luberon (arrêtez de lire Lubéron), des Monts du Vaucluse. Sentier de découverte. Direction  « Les Portalas ». Point de vue sur une arche calcaire naturelle (aller le plus près du rebord du plateau pour la voir) et au delà la plaine de la Durance qui contourne par le sud le massif du Luberon.

Puis on aborde un chemin suivant par le bas la longue falaise calcaire, mur calcaire clair de 15 à 20 mètres de hauteur, dite « Roque des Bancs », qui limite au sud la forêt de cèdres. Grottes par ci par là.

Sur ce plateau calcaire de 700 mètres d’altitude il n’y a que des cèdres ; il n’y en avait pas avant 1861 ; mais on imagine que des  botanistes français admiratifs des cédraies de l’Atlas marocain ramenèrent des graines ou des plants et en plantèrent sur ce plateau en imaginant pour les décennies suivantes la création d’une majestueuse forêt.

Bingo ! C’est bien une magnifique forêt aves les silhouettes de ces très grands arbres conifères aux troncs hauts, bien droits, larges et aux branches caractéristiques : strictement horizontales et leurs aiguilles vertes argentées.  L’endroit est entretenu ; il est très visité, atout végétal s’ajoutant aux villages pittoresques et saturés de célébrités du Luberon.

Déjeuner au soleil.

Retour au point de départ en suivant  la route qui traverse d’ouest en est la forêt de Cèdres.

Bon, mais tout cela n’explique pas vraiment pourquoi , à la fin du XIX ° siècle, Philippe Audibert artiste bonnieulais (de Bonnieux) a construit avec ses deniers une tour de 5 étages (tour Philippe) au bord de la route qui monte sur le plateau de la forêt de cèdres. « Il voulait voir la mer ». Il n’a pas terminé sa tour et, en plus, du sommet, on voit seulement l’étang de Berre, misère. Pour 549 000 euros vous pouvez aujourd’hui acheter la maison du XVIII° et les 3453 m² situés autour de cette tour, phallique certes mais ne permettant quand même pas de voir la mer.

Certains plantaient des cèdres, un autre construisait une tour et les suivants viennent voir, randonnent et même  font des commentaires. Chacun son truc.

Philippe.

 

 
< Précédent   Suivant >