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LES RACHALANS Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
26.09.2015 - Le secadou...

VOIR ICI LES PHOTOS DE PHILIPPE.

Départ  au lieu dit Le Secadou,  direction  Roquecourbe (direction nord vers un affleurement calcaire avec un surplomb étonnant : roquecourbe), on revient vers le sud puis l’ouest vers le télégraphe, puis à nouveau vers le sud vers le conservatoire des oliviers, et ensuite le Rachalan : la « terre des laissés pour compte » puis la fontaine de l’arboretum et direction tout à l’est pour regagner le Sécadou.

Temps frais, soleil un peu voilé, fleurs : toutes couleurs et toutes les espèces de garrigue visibles en début d’automne. Calaminthes des bords de chemin notamment. Et une plante à toutes petites fleurs jaunes ressemblant à des fleurs de thym amis en jaune  avec des tiges rigides, ligneuses, marrons. C’est une plante pas très courante (on peut faire des kms sans en voir une seule) ; on ne la voit qu’en garrigue, mais elle peut couvrir tout une partie d’un champ à l’automne : je veux parler de l’Odontite jaune ou l’euphraise jaune (Odontites lutea). C’est une plante hémiparasite : elle est apte à la photosynthèse mais a besoin d’une autre plante pour se développer. Elle faisait partie des scrophulariaceae et à présent elle est classée dans les orobanchaceae. Vues lointaines sur le grand plateau des costières, et au-delà sur les Alpilles, les mamelons de St Roman, l’Aiguille et triple levée et loin loin loin le Ventoux.

Il faudra revenir : monter jusqu’à la table d’orientation au lieu dit du télégraphe, visiter les capitelles de la combe des Bourguignons et des explications sur l’olivier et la vie dans les garrigues dans les siècles passés.

Marguerittes était jadis occupé par des villas romaines : son nom tire son origine de margarita qui signifie perle. L’aqueduc du pont du Gard passe dans son sous sol avant d’arrivée à Nîmes et une partie des eaux non utilisée à Nîmes aurait été redirigée  à Marguerites pas un autre aqueduc… Sur le plateau de garrigue où nous nous sommes baladés c’était les laissés pour compte qui  venaient habiter. A présent ce sont les randonneurs qui en tirent profit.

Et le thé de Marie-Claire  c’était quoi ? Thé vert, arômes mûre.

Et retour, vers le futur.

Philippe

 

 

 
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