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LES CONCLUSES Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
18.04.2015 - en route.

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE RANDONNEE A LUSSAN.

Il y a entre Alès et le Rhône un grand plateau calcaire couvert de garrigue avec plusieurs petites vallées étroites creusées, dans une direction ouest-est, par de petits ruisseaux ou petites rivières parfois à sec l’été. Le long de ces vallées se sont bâtis au cours du temps depuis l’antiquité de beaux villages. Ces villages sont très espacés les uns des autres, la campagne environnante est très peu habitée car le terrain est peu cultivable ; les villages sont souvent en hauteur sur  les quelques collines proches des rivières.

Ces villages sont restaurés, choyés, défendus, fiers et attirent aujourd’hui le touriste dit de qualité dont nous avons le grand honneur de faire partie. On voudrait tous les connaître, y marcher, les visiter, les comprendre, y découvrir de très probables mystères et trésors  fabuleux,  les mettre en mémoire.

Et voici aujourd’hui Lussan.   Soleil parfois voilé, ni chaud ni froid.

Lussan au nord d’Uzès, sur la route entre Alès et Bagnols sur Cèze, paraît loin de tout, il domine un paysage infini de garrigue avec, à 15 kms au loin, à l’ouest (estimation personnelle)  le Mont Bouquet. Il est entouré d’un mur qui fait plus mur de soutènement que rempart. L’ancien château est à présent le fier hôtel de ville : maire ou châtelain ? (faut-il vraiment choisir ?).

Nous nous garons à Lussan et nous suivons de loin puis de près, puis de très près l’Aiguillon qui est un de ses cours d’eau qui affluent vers l’Est,  vers la Cèze qui va ensuite, elle, se jeter délibérément vers le Rhône .

On descend vers le « portail des concluses » de Lussan, diaphragme de pierre très étroit au milieu des gorges de l’Aiguillon. Des falaises sauvages avec des grottes  type « marmites de géants », des panneaux d’informations naturalistes et historiques.

Les guerres de religion qui ont tellement marquées toute la région laissent encore des marques dans cet endroit sauvage : ici se trouve comme dans beaucoup d’autres endroits du Gard une « grotte des camisards ».

Un Théophile Gide, arrière grand père d’André Gide,  a vécu caché dans une de ces grottes (grotte Gide)  pendant la Révolution ; ça aurait été peut-être dommage de ne pas le savoir.

Des fleurs jaunes : coronilles, genêts « argellas »,  des fleurs bleues : quelques globulaires qui finissent, des orchidées, des aphyllanthes qui commencent, des fleurs roses : cistes, des fleurs blanches : amélanchiers, rosacées et crucifères diverses.

Discussions, évocations des anciennes et des futures balades. Respirations ; photos rétiniennes ou numériques. On retiendra qu’il n’y a pas eu aujourd’hui  beaucoup d’échanges de recettes de cuisine, à moins qu’elles soient restées top secrètes.

Déjeuner au bord de l’Aiguillon avec thé de Marie Claire : thé vert avec zeste de citron, rhum et un autre parfum dont le nom me reviendra prochainement.

Retour vers Lussan par l’Espesviel, Mercouire avec son lac sans eau et Gammeile.

Détente ;  retour très calme sur Beaucaire.

 

 

 

 
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