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NOSTRADAMUS Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail

Michel de Nostredame est né le 14 décembre 1503 à St Rémy de Provence. Il était médecin, apothicaire et pratiquait l'astrologie... comme tous ses confrères à son époque. Il est surtout célèbre pour ses prédiction sur la marche du monde ! 

 


NOSTRADAMUS

 

L’objet de mon propos aujourd’hui n’est pas l’Etude des prophéties de Nostradamus…

Je me suis attachée à  vous présenter l’homme et à le situer dans son temps.

Michèle.

 

Au  milieu du XVe siècle, Guy Gassonet, marchand de céréales, juif, se convertit au christianisme et prend le nom de Pierre de Nostredame.

L’un de ses petits fils, Jaume de Nostredame, marchand  et Notaire par la suite, s’installe à Saint Rémy de Provence pour se placer sous la souveraineté du roi de France.

En 1540 il obtient de François 1er une lettre de naturalisation qui précise « qu’il est natif de la ville d’Avignon, membre dépendant de notre de pays de Provence et que depuis 40 ans il est habité en notre pays de Provence et de la dite ville de Saint-Rémy en laquelle il a femme et enfants ».

En effet, Jaume de Nostredame avait épousé Reynière de Saint-Rémy avec qui il avait eu neuf enfants.

17 septembre 1394: Charles VI décide de la sortie immediate des juifs du royaume de France. Les juifs se dispersent dans le comté de Provence ou dans le comtat Venaissin.

1481: annexion du comté de Provence par le royaume de France. Les juifs provencaux sont eux aussi soumis à des mesures d'expulsion, qui culminent en 1500 avec le décret de Louis XII enjoignant aux Juifs de quitter la Provence sous 3 mois. Le plus grand nombre se réfugient  au comtat Venaissin ; une partie de la population se dirige vers Nice et l'Italie. D’autres se convertissent au christianisme.

Dont Michel qui est né en 1503.

 

On ne sait rien de précis sur les premières années de Michel de Nostredame. On suppose qu’il « avait reçu comme de main en main la connaissance des Mathématiques de ses ancêtres progéniteurs ». On fait allusion sûrement à son grand-père maternel Jean de Saint-Rémy, car son grand-père paternel, Pierre de Notre Dame était mort avant la naissance de Michel.

Très jeune il serait allé à Avignon suivre ses études. Déjà on le disait doué d’une mémoire presque divine, d’un caractère plaisant et peut-être un peu… moqueur. A cette époque ses amis le surnommaient « le jeune astrologue ».

Il apprend la grammaire, la rhétorique, la philosophie mais… il expliquait à ses camarades les étoiles filantes, les météores, les astres, les brouillards….

 

Il aurait quitté vers la fin 1520 la faculté d’Avignon car la peste se répandait dan tout le Comtat-Venaissin et les facultés suspendaient leurs cours.

On ne sait pas vraiment où il est allé. Certains pensent qu’il aurait exercé le métier d’apothicaire,

on suppose toutefois, qu’il a,  à cette époque étudié les « simples », c'est-à-dire les plantes.

 

On retrouve sa trace le 23 octobre 1529 à la faculté de Médecine de Montpellier où il fait une inscription autographe :

« Moi, Michelet de Notre Dame, de la nation de Provence, de la ville de Saint-Rémy, du diocèse d’Avignon, suis venu étudier à l’Université de Montpellier, dont je jure d’observer les statuts, droits et privilèges présents et à venir. J’en ai payé les droits d’inscription et je choisis Antoine Romier comme patron, le 23 octobre 1529 »

 

Nous ne savons pas non plus grand-chose sur le séjour de Notre Dame à Montpellier et rien ne permet de confirmer que Nostradamus ait pu connaître et fréquenter un autre étudiant de la faculté de Médecine de Montpellier : François Rabelais.

Le nom de François Rabelais figure lui aussi sur le registre de la faculté le 17 septembre 1530, mais en dehors de cette concordance chronologique, l’hypothèse d’une rencontre entre les deux hommes n’est attestée par aucune source.

 

Jean-Aymé de Chavigny, secrétaire de Nostradamus aurait écrit « il vaqua fort heureusement à la Philosophie et Théorie de la médecine dans l’université de Montpellier, jusqu’à ce qu’à l’occasion d’une pestilence qui survint au pays, prit sa route devers Narbonne, Toulouse, Bordeaux…. Ayant séjourné 4 ans en ces quartiers pratiquant la médecine, il lui sembla bon retourner à Montpellier, pour se recuire et passer un doctorat ».

 

 

 

Il aurait commencé à se faire connaître grâce aux remèdes qu’il a mis au point en tant qu’apothicaire avec les fameuses « boules de senteur ».

Il serait expulsé de la Faculté pour avoir exercé ce métier « manuel » interdit par les statuts de la Faculté.

 

Apparemment il aurait eu son diplôme de médecin et aurait ensuite repris son existence errante qu’il avait menée auparavant.

Seulement cette fois ci il reste plus longtemps à Agen où il pratique la médecine de soins à domicile.

Il a trente ans.

Il y rencontre Scaliger.

Lui aussi est médecin. Nostradamus le qualifie de « personnage incomparable, sinon à un Plutarque », « il écrit sur tout. Impertinent, il s’attaque à tout le monde, s’intéresse à la Botanique et fabrique des pommades et des onguents ». De plus c’est un érudit de la Renaissance. Il est installé à Toulouse.

On a dit que les notables d’Agen avaient proposé à Scaliger et à Nostradamus des présents considérables s’ils voulaient se fixer parmi eux. Les deux médecins auraient refusés et auraient souligné que si la ville avait des cadeaux à faire, mieux valait les porter aux malades, aux infirmes, aux malheureux.

Cette réponse avait mis Agen en délire : les gens sortaient de leurs maisons pour porter en triomphe ces deux héros.

La population loue les talents des deux médecins lors d’une nouvelle épidémie de peste en 1534.

Lors de cette épidémie l’épouse et les deux enfants de Nostradamus meurent.

A cette époque l’Inquisition de Toulouse mène une enquête sur les fréquentations douteuses de Michel de Nostredame et lui demande de s’expliquer sur ses relations avec un certain « mécréant qui sentait le fagot ». D’autre part son beau-père lui intente un procès pour la restitution de la dot de sa femme.

 

Nostradamus aurait alors quitté Agent et aurait accomplit un tour de France qui l’aurait amené à rencontrer de nombreuses personnalités, savants et médecins. On l’aurait trouvé à l’abbye d’Orval (Belgique), à Bordeaux en 1539….

 

Vers 1543 Nostradamus a quarante ans.

En 1544 il aurait eu l’occasion d’étudier la peste à Marseille sous la direction d’un « autre Hippocrate », le médecin Louis Serres », puis il est appelé pour une épidémie à Aix en Provence.

Son fils César, écrira que Nostradamus a trouvé la ville d’Aix « tellement horrible, dangereuse et inouïe », tant la peste avait fait d’Aix une citée dont tous les habitants avaient perdu toute espérance de vie : les palais étaient clos et fermés, il n’y avait plus d’acte de justice, les boutiques étaient fermées, les arts arrêtés, les temples solitaires et les prêtes tous confus… »

César écrit aussi « Entre toutes les choses admirables que je pense avoir vues, c’est une femme qui m’appela par la fenêtre. Je vis qu’elle-même, toute seule, se cousait le linceul sur sa personne en commençant par les pieds, je vis venir ceux qui ensevelissent les pestiférés. Je voulus entrer dans la maison de cette femme. Je la trouvai morte, couchée au milieu de la maison, avec son suaire demi-cousu… »

Nostradamus a souligné à cette époque, concernant la peste, il n’y avait pas grand-chose à faire. Il a laissé néammoins la formule d’un médicament qui aurait donné des résultats chez quelques malades.

Si son médicament, on le sait maintenant, était inoffensif on n’avait « trouvé aucun remède qui fût plus préservatif de la peste que cette composition. Tous ceux qui en portaient à leur bouche en étaient préservés ».

Nostradamus était fier de son remède, il en surveillait la fabrication, toutefois il conclut que vers la fin son médicament préserva un mode de contagion….

Vers la fin : beaucoup de malades, guérissaient « tout seul ». Un peu de modestie convenait aux Praticiens.

En 1546 il aurait été appelé à la ville de Salon.

Il s’y marie le 11 novembre 1547 avec Anne Ponsarde, veuve de Jean Beaulme.

Il serait parti tout seul en voyage de noces : après son mariage il aurait laissé sa femme pour un premier voyage en Italie de un ou deux ans.

Il serait allé à Venice, puis à Gênes et à Savone.

C’est là qu’il aurait rencontré Antonio Virgerchio « espicier, homme de bien » dont il est parlé au Traité des fardements et confitures qu’il rédige en 1552.

Il ira ensuite à Milan.

C’est en 1550 qu’il terminerait son premier voyage en Italie.

 

De retour à Salon il achète une maison. C’est là que naîtront ses enfants : Madeleine (1151), César (1153 ou 1554), Charles (1556), André (1557), Anne (1558) et Diane (1561).

 

La vie professionnelle de Nostradamus à Salon devait être médicale. Essentiellement à base d’Astrologie.

A cette époque sous le nom d’Astrologie Médicale le médecin faisait figure de science rationnelle et donc de progrès humain, sensiblement au-dessus des superstitions antérieures notamment de l’obscure magie de plus en plus dénuée de valeur aux yeux des érudits du temps.

 

Pour Nostradamus, toutes les parties du corps humain sont gouvernées par les astres, et toute la vie, elles demeurent sous l’influence des planètes et des constellations.

Les astres déterminent encore toutes les activités du monde et les planètes et les astres ramènent le même cours des choses chaque fois qu’ils se retrouvent à la même place dans le ciel.

C’est par là qu’on légitime et conditionne les horoscopes et, avec eux, l’astrologie médicale, judiciaire et, bien entendu, la prévision de l’avenir.

Sur ces bases il peut par exemple établir un thème de nativité ou dresser un horoscope : c’est reconstituer l’état du ciel, au moment désigné, avec la position qu’y  occupent les astres.

Cela devait se faire avec un astrolabe.

Il n’est pas toujours besoin de recourir à l’astrolabe pour prophétiser à peu près, comme fit Nostradamus, à ce que dit l’histoire.

 

Nostradamus prenait un soir le frais à Salon, devant sa porte..

Passe près de lui une jolie fille de 16 ans : « bonsoir pucelette » l’aurait saluée le prophète. Une heure après, au retour, aussi furtif qu’à l’allée, il dit à la belle « bonsoir, petite femme ».

Une autre légende de Salon raconte aussi que Nostradamus « ayant ouvert sa fenêtre un jour, de grand matin, se serait écrié en regardant le ciel : « il y aurait bonne chance pour ceux qui sèmeraient des fèves aujourd’hui ». Un cultivateur qui passait dans la rue, entendant ce pronostic, le met à exécution. Et bien sûr, il a eu une récolte de fèves abondante et par reconnaissance en apporte un boisseau au devin.

Y-a-t-il eu d’autres agriculteurs heureux d’une aventure semblable ?

En tout cas, le succès de Nostradamus a été rapide puisqu’il a produit chaque année depuis 1550 et jusqu’à sa mort des Almanachs, ( prévisions météorologiques, des conseils médicaux, des recettes de beauté…)

 

C’est en 1555 qu’il publie ses premières prophéties rédigées en quatrains à Lyon.

Regroupée en Centuries elles sont intitulées les Prophéties de M. Michel NOSTRADAMUS.

Puis viennent : la paraphrase de C. Galien sur l’exhortation de Ménodote aux études des bonnes arts, mesmement médecine (1157) et le Remède très utile contre la peste et toutes les fièvres pestilentielles (1559 ou 1560) ;

 

Médecin, astrophile, faiseur d’almanachs, de livres et de prophéties, Nostradamus jouit à Salon d’une réputation flatteuse de Savant homme.

 

La Reine Catherine de Mécicis qui a entendu parler de Nostradamus, lui demande de venir à Paris car « Le Roy désire qu’on lui envoye ce personnage ».

Une crise de goutte le retiendra quelques temps après son arrivée le 15 août (il était parti un mois plus tôt). Lorsqu’il va mieux il rencontre les enfants du Roi.

 

D’après César ce voyage à Paris lui a rapporté de substantiels profits. Avant de partir pour Paris il aurait eu des inquiétudes : difficultés de voyage, état de santé médiocre, malheur des temps, on ne sait pas bien mais il aurait confié qu’il craignait être en grand danger d’avoir la tête coupée.

On ne sait pas si Nostradamus est rentré directement à Salon reprendre ses activités de médecin astrophile.

Il semble qu’il ait pu séjourner à Turin en 1556 car une inscription mentionnant son passage a été retrouvée au dessus de la porte d’une maison.

Il n’a pas dû rester longtemps en Italie puisque de 1556 à 1559 paraissent quelques uns de ses opuscules, notamment le deuxième recueil des Prophéties.

 

Le 1er juillet 1559, un tournoi est organisé près de la Bastille-Saint-Antoine, à Paris, en l’honneur à la fois du mariage du roi d’Espagne avec Elisabeth, fille du roi Henri II et des fiançailles d’Emmanuel-Philibert de Savoie avec Marguerite de Valois, la sœur d’Henri II. C’est au cours de ce tournoi que Henri II est blessé à mort par le comte de Monrgoméry.

Il a reçu à l’œil droit une écharde de la lance rompue par son partenaire. Il est mort 10 jours après dans de cruelles souffrances malgré les soins de plusieurs médecins et, entre autres, d’Ambroise Paré.

4 ans auparavant… Nostradamus avait publié dans sa première édition des Prophéties, la 1ère centurie, 35e quatrain,

Le lion jeune, le vieil surmontera

En champs bellic, par singulier duelle

Dans cage d’or les yeux lui crèvera

Deux classes une, puis mourir, mort cruelle.

 

Quelques moi après la mort du roi, Monsieur de Savoie arrive à Salon suivi de sa femme Marguerite. Le jour de son entrée à Salon, il avait demandé à Nostradamus de faire honneur à la ville.

 

En 1561 Nostradamus, suite à la demande de Catherine de Médicis, aurait visité Marguerite, sœur de Henri II, qui était enceinte et il aurait annoncé que ce serait un garçon… Philibert de Savoie a eu un héritier.

 

A peu près à la même époque, les chanoines du chapitre de l’église d’Orange viennent le prier de les aider à résoudre une affaire de vol

Il rédige pour les chanoines une « consultation d’astrologie judiciaire, en bonne et due façon ». Il demande qu’elle soit lue en présence de tous les chanoines.

Il prophétisait un jugement astronomique fâcheux aux frères qui auraient commis le vol si les objets du vol n’étaient pas restitués : « Mais Messieurs, ne vous fâchiez de rien. Bientôt le trésor se retrouvera, sinon, soyez assurés que leur malheureux destinement s’approche de ceux qui ont le sacrilège perpétré par exécrable forfait ».

 

Prophète il l’était. Prophète dans son pays ? Oui et… non.

En effet, Nostradamus était inquiet et angoissé.

En 1567, la Grande pronostication nouvelle porte en titre qu’elle a été composée par « Maistre Michel Nostradamus contre ceux qui tant de foys l’on fait mort ».

En fait en ce temps-là, la concorde et la paix ne régnaient pas dans le pays, ni dans la ville.

On était au début des guerres de religion.

Nostradamus et ses amis manifestaient pour les idées nouvelles une sympathie… plus ou moins accusée.

Or, ces idées étaient manifestement suspectes au peuple de Salon « de ce fait Nostradamus était considéré comme un dévoïé et même on le regardait comme un luthérien secret ».

César nous apprend que l’an 1560, début mai, les cabans provoquèrent des troubles sérieux dans Salon et des luthériens mis à mal.

Cette révolte a duré environ 6 jours. Elle « fut espouvantable de vray », avec toutefois « plus de désordre, de crainte et de scandale que de sang, de malheur et de ruines ».

Est-ce cette révolte qui a poussé Nostradamus à louer une maison à Avignon. Ou bien d’autres soucis.

En tout cas il est resté à Salon.

 

En 1564, le Roi Charles IX, alors âgé de 14 ans a entrepris un voyage pour visiter les provinces de son royaume en compagnie de sa mère, Catherine de Médicis.

Le 17 octobre Catherine rencontre Nostradamus et c’est à cette occasion qu’il prédit le règne du Jeune Henri de Navarre.

Dans ses mémoires, Henri IV, raconte le mauvais souvenir de la consultation qui aurait eu lieu dans la maison d’un Salonnais, Pierre Tronc, pour ne pas éveiller les soupçons. On l’aurait fait mettre nu et lui s’attendait… à être fouetté.

Malgré le pronostic étonnant du futur règne de Henri de Navarre, n’a pas empêché sa nomination de conseiller et médecin ordinaire du roi.

 

C’est le couronnement de sa carrière de Praticien.

 

En 1566, Nostradamus, souffre beaucoup.

Il pressent sa mort prochaine. Il songe à dicter ses dernières volontés et établira son testament.

 

Ce testament est intéressant car il donne des indications sur sa fortune qui semble… importante. Il donne aussi des indications sur la confiance qu’il accordait à son épouse : il la laisse seule tutresse et légataire du testament. Ceci est rare pour l’époque car en général c’est au frère du défunt que sont attribuées ces fonction, surtout dans le cas de la famille de Nostradamus où les enfants sont encore très jeunes.

 

On raconte qu’à la fin du mois de juin 1566 il aurait écrit sur un exemplaire des Ephémérides : « Voici que ma mort s’approche ». Le premier juillet il aurait confié à un ami « Vous ne me verrez pas en vie au soleil levant ». Le 2 on trouve Nostradamus étendu dans sa chambre. Le corps était presque froid.

 

Ses os enterrés d’abord dans le Couvent des Cordeliers à Salon comme il le souhaitait, puis éparpillés par les soldats de la Révolution sont actuellement dans la Collégiale Saint Laurent (Chapelle de la Vierge).

Sa femme lui a survêcu encore pendant 16 ans et 17 jours.

 

Au XXe siècle on a découvert un manuscrit de Nostradamus intitulé « Les hiéroglyphes de Horapollo » (interprétation des hiéroglyphes égyptiens) dédié à la princesse de Navarre.

 

Nostradamus, médecin, mage, astronome et astrologue ne cesse de hanter les évènements majeurs de notre Histoire par ses prédictions fameuses et sa clairvoyance exceptionnelle souvent vérifiée.

Il est avant tout un savant, un érudit (il parlait 7 langues, a voyagé, a fréquenté les cours de France, d’Italie et des grands royaumes européens du XVIE siècle).

Avec ses Centuries, sont œuvre dont la poésie puise à la source de Pétrarque s’inscrit dans une littérature eschatologico-astrologique (prévision de la fin des temps par l’astrologie) l’autorisant à se nommer Prophète à une époque où les astrologues s’abritent derrière leur science, face à une Eglise en crise.

 

Vincent Sève.

Vincent Sève est un historien Beaucairois - La plus ancienne histoire de Beaucaire, écrite vers 1647-1649 et rééditée par la SCHAB en 1995 : La Fondation de la ville de Beaucaire par Vincent Sève (adaptation Jean Roche avec la collaboration de Maurice Contestin, Olivier Lombard et Michel Reboul).

Il serait le gendre de Michel NOSTRADAMUS.

Il aurait épousé Anne de Notredame, sa seconde fille.

Il se pourrait aussi que ce Vincent Sève soit le mari d’une nièce de Nostradamus et non de sa fille et qu’il aurait publié des présages supplémentaires qui seraient des contrefaçons….

Il a peut être été un des premiers exégètes de Nostradamus et aurait écrit de prophéties dans le style de Nostradamus.

 

 

 
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