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La pluie de hier a dû avoir de l’influence sur les randonneurs : nous étions 4 au rdv.

Pourtant le soleil est là, bien là et on décide donc de changer de rando pour en profiter au maximum.

Destination Boulbon.

On reprend la route à l’envers, on monte la piste du pas de Bouquet et on prend San Salvador. Paysages grandioses, pistes agréables et  panoramas époustouflants : oui on aime bien.

De courbes en lignes droites, de montées en descentes on arrive sans mal au Moulin Bonnet. Sans mal aucun même si en direction de la chapelle St Julien et la Carrière il y avait une battue de sangliers…

Le moulin Bonnet est installé sur un promontoire qui nous permet d’avoir une vue plongeante sur le village et le château. Il a été restauré en 2002 conformément à celui construit en 1776. On se penche aussi un bon moment sur la table d’orientation.

On rebrousse chemin pour notre prochaine destination : la chapelle Saint Marcellin qui date du XIe siècle. On évoque la procession des bouteilles qui se déroule chaque 1^er juin à 19 heures. Exclusivement réservée aux hommes munis d’une bouteille de vin, cette procession part de l’église St Joseph et s’en va jusqu’à la chapelle St Marcellin derrière la bannière et le buste reliquaire du saint, pendant que l'hymne du martyr est entonné en provençal. Dans la chapelle, à l'issue de la cérémonie, le prêtre bénit les bouteilles et chacun élevant la sienne, boit une gorgée de vin. Il paraîtrait que St Marcellin « est bon pour l’eau donc bon pour le vin » !.

On passe la porte Loriol qui permettait  l’entrée au village fortifié et on trouve sans difficulté la statue de Saint-Christophe.

La cloche de l’Eglise St Joseph sonne midi, on s’en va au pied du château féodal qui date, comme la statue de St Christophe, du XIVe siècle. Il a été édifié pour défendre le Comté de Provence face Royaume de France. Il tombe en ruine mais sa silhouette interpelle tous les randonneurs qui passe à proximité.

On s’installe là pour notre repas de midi.

On  a parcouru 13 km dans la douce chaleur du soleil, et… presque on serait repartis pour en refaire autant !