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LA TOUR d'ARBEYRE Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
14.06.2014 - Carcarie.

VOIR ICI LES PHOTOS DE NOTRE BALADE A SERVIERS

Départ du parking de Montaren, près d’une haute tour « sarrazine » partie la plus ancienne du village. Celui-ci abrite aussi un château qui fut grand puis morcelé puis attaqué puis rafistolé. Une partie reste présentable et se visite avec réservation l’été paraît il.

Le nom Montaren vient de l’appellation par les Romains de l’oppidum gaulois qui se trouvait à cet endroit « castrum monte arenus » (butte sableuse).

Passage devant l’ancien cimetière du village : stèles penchées abandonnées en attente du tournage d’un film d’épouvante.

Direction l’est vers le mas du Petit Marsault puis le nord ouest le mas Fromentin (grands champs de blé cheveux blonds fins ondulants (photos), mas Crouzet, mas Varangle, Cambarlaud mas de Vaugrand puis direction sud est vers St Médiers ; au passage un puits penché modeste, recouvert d’une petite coupole, profond, sans eau (photo).

Faut retrouver la tour d’Arbeyre (but déclaré de la balade): tour d’observation située au dessus du village, elle fait partie du « petit patrimoine ». On la voit un instant de loin mais plus on s’en rapproche moins on la voit. Mais faut la retrouver. Forcément si ce n’est pas sur la première butte c’est sur l’autre : bingo : la voici : il faut être dessus pour la voir : très cachée, très cassée, pas dégagée : sûr qu’elle ne souffre pas des méfaits de la surfréquentation touristique. Sentier minuscule pour s’en rapprocher.

On s’en va. Retour vers la fameuse colline que l’on n’aurait jamais du quitter : la colline contre laquelle est adossé le village de Montaren. Colline nourricière dont les matériaux de construction : calcaire et sable ont été tirés.

Colline au nom mystérieux : la Carcarie. La seule référence à ce nom étrange que je trouve  vient de contes pour enfant des régions alpines ; ce sont des personnages mythiques : "Les carcari étaient petits et bourrus (poilus). Ils habitaient dans les montagnes, dans les bois. Ils se nourrissaient de racines et de fruits. Ils volaient pendant la nuit les pommes de terre et du linge aux gens ( La Valette, Isère, 1958 )".

Le rapport n’est pas évident avec les montarinois mais pourquoi pas.

On traverse en long cette agréable colline de Carcarie plantés de hauts pins sylvestres.

Pas vu de carcaris mais c’est plein jour et il fait chaud.

Le sous bois est totalement occupé par le même type d’arbuste : des lauriers tins , biodiversité en danger.

Retour au parking  en chantant « j’irai revoir ma carcarie ».

Distance : 11056 m et dénivelée : 242 m

 

 

 
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