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Balade triangulaire dans les Alpilles au sud est des Baux.

Départ du lac de la carrière de bauxite dans la plaine des Baux.

Tour du lac, sauvage, désert ce matin. Le lac a une couleur bleu vert sous le beau soleil de Provence. Ciel lumineux et un peu de brume au loin. On pourrait dire que c’est l’été en hiver. Le soleil réchauffe mais on garde le pull. L’horizon est  flou et plein d’espoir comme l’avenir.

La bauxite aurait été découverte en 1920 ici même.

Nous montons vers le sommet du versant sud du vallon des amants, avec un moral en acier enrichi d’aluminium.

Emotions géologiques devant les pierres rondes (avec des couches concentriques, en coupe) incrustées dans les gros rochers placés tout autour du lac (sont-ce des fossiles ?).

Emotions botaniques avec le festival des globulaires, très en forme avec leurs yeux bleus, les iris qui leur font un clin d’œil (dites « glauges » au lieu d’iris, ça fait mieux) avec leurs fleurs si particulières jaunes ou violettes, quelques mufliers jaunes au détour de notre chemin où le soleil se réfléchit sur une dalle rocheuse, les argelas jaunes, les romarins, les thyms qui commencent à fleurir sérieusement et même deux fleurs de cistes roses précoces et des orchis de Robert en pleine érection et des ophrys de Provence discrets mais toujours prêts pour la photo.

Le chemin est facile. La montée est progressive et ne prend que le tiers du temps passé à marcher.

Ajouter  le vent qui souffle dans les oreilles à 60 km/h.

Puis le retour par le mas rouge, avec ensuite la terre rouge qui entoure le lac. Dernier regard sur les verts des oliviers, des prairies, des pins d’Alep, de la garrigue.

N’oublions pas le cake maison d’Odile, qu’on nommera madame gateau et sans lequel (le cake) la balade n’aurait pas été autant perçue comme magnifique (parfumé au rhum, le cake).

Distance parcourue : 9368 m. Déniveléé : 432 mètres.

End.