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17.12.2013 - Ambiance festive.

Après le goûter organisé par Rosy et ses copines, mardi dernier, il fallait rester sur les fêtes de fin d'année.

Michèle n'avait pas réalisé que les mardis sont plus nombreux que les Jeudis (!!) et elle n'avait pas prévu de conférence, aussi, au pied levé, elle a repris son travail sur Nicolas SABOLY.

L'après-midi s'est révélée très sympathique car la Chorale de La Culturothèque s'était entraînée pour nous chanter quelques "noels" de Saboly avec "Coupo Santo".... un bon moment.

 

NICOLAS SABOLY

La Culturothèque

Michèle                                                                                                                                                                                                                                                              


Comme Rosy vous l’a dit mardi dernier, en Provence Noël dure du 4 décembre, jour ou l’on plante le blé de la Sainte Barbe qui portera chance et prospérité s’il lève bien, au 2 février, jour de la Chandeleur.

C’est une période propice aux réunions familiales et aux repas. Le plus important d’entre eux est celui du 24 décembre, c’est le GROS SOUPER, composé de… 7 plats maigres avant les desserts qui sont au moins…13, on va écouter la messe de minuit qui annonce l’arrivée de l’enfant Jésus. Pour l’honorer, des chants vont être entonnés, comme les noëls…

Les noëls !

Depuis les premiers siècles, les chrétiens fêtent la naissance du sauveur.

Elle donne  lieu à ces cérémonies durant lesquelles se manifestent la joie, l’allégresse, qui se concrétisent par des usages que l’Église a toutefois souvent condamnés et puis simplement « tolérés ».

Parmi ces pratiques, par exemple,  les « Mystères » que l’on interprétait au Moyen Age sur le parvis des Églises, sorte de petits drames mettant en scène  les « mystères » de la foi.

Les chants de Noëls fleurissent pourtant à partir du XIIe XIIIe siècles pour atteindre leur apogée aux XVIIe et XVIIIe siècles.

On peut comparer ce phénomène à la coutume de confectionner une crèche, crèche que l’on appelle en Provençal « Lou belèn » contraction de « Betelèn » : Bethléem. L’apparition des crèches (vivantes) est communément attribuée à St François d’Assise (1182-1226) le phénomène s’est étendu à la Provence dès le milieu du XIIIe siècle.

En Provence, plus de ferveur qu’ailleurs ?

Cela tient peut-être du fait… que la Provence a été un des premiers lieux évangélisés après la mort du Christ.  Ou, peut-être que la mère de St François d’Assise était de Tarascon  ou… peut-être de Beaucaire.

Ce qui est sûr c’est que la  veillée de Noël a souvent constitué un sujet de prédilection pour les écrivains provençaux.

 

C’est au XVe siècle que la « mode » des noëls se répand.

(Un poème ou chant de Noël est appelé "noël" sans majuscule.  En provençal, Noël se dit " Nouvè ").

Apparaîtrons aussi des « Bibles de Noëls », nom qui désignait les grands recueils de cantiques relatifs à la naissance du sauveur.

En Provence c’est à partir du XVIe que l’on peut recenser un nombre considérable de ces compositions.

La mode étant de changer chaque année de noëls. Chaque paroisse devait donc composer de nombreux noëls.

Quels sont les personnages que l’on trouve dans les Chants de Noëls ?

L’enfant Jésus bien sûr, la Vierge, St Joseph, les anges, les rois,  constituent bien sûr les personnages des Noëls, mais

Petit à petit les auteurs vont prendre plus de liberté : on voit les bergers apporter leurs offrandes, le diable rôder autour de l’étable, puis les femmes sont également présentes, les animaux… (tant et si bien que l’étable va devenir l’arche de Noé et l’on ira jusqu’à composer des Noëls d’animaux).

Il en ira de même pour les personnages humains, toutes  les catégories sociales défileront dans l’étable….

Qui composait les noëls ?

 

Il y a des noëlistes connus mais beaucoup sont restés anonymes Cependant certaines compositions sont signées.

 comme Jean-Baptise Nalis, auteur qui a passé à Beaucaire la plus grande partie de sa vie… Né à Arles en 1696 il épouse une Beaucairoise et s’installe dans notre ville où il demeure jusqu’à sa mort en 1780. Il était cordier mais il aimait la poésie et composait des noëls. Il a laissé un petit opuscule intitulé « Cantiques, Noëls et honnêtes chansons partie en françois et partie en langue vulgaire de la ville de Beaucaire composée par un de ses habitants ». cf article Midi-Libre du 14 décembre 2013

 

En général, c’était plutôt des gens du peuple que leur profession reliait à la paroisse : enfant de chœur, chantres, sacristains, organistes. D’autres  étaient toutefois moins liés avec le milieu ecclésiastique.

Quand nous parlons de noëls provençaux le nom qui revient sans conteste est celui de  NICOLAS SABOLY.

(première réédition des Noëls de Saboly. Cette édition posthume, qui paraît 24 ans après sa mort consacre le prestige de ses Noëls et sera suivie de bien d’autres)

Mistral dit :  « des hommes comme Saboly, il n’est plus besoin de connaître la vie que celle des rossignols ou des cigales »….

 

QUI EST DONC NICOLAS SABOLY ?

Dans la cour de l’église St Pierre d’Avignon on pouvait voir, jusqu’au XVIIIe siècle la dalle d’un tombeau sur lequel était inscrit :

Dans le cœur de cette église
est enseveli le R.P. Messire Nicolas Saboly prêtre, bénéficier sous-diacre et maître de musique de notre chapitre poète provençal des plus renommés de ce siècle auteur d’un grand nombre de poèmes dont on a fait une infinité d’éditions et qui sont toujours reçus du public avec un nouveau goût.

il mourût le 25 juillet 1675, âgé de 61 ans.
Il était natif de Monteux dans le Comtat-Venaissin, diocèse de Carpentras.

 

Aujourd’hui, on peut voir à l’entrée du chœur de cette même église, une plaque commémorative rappelant Nicolas Saboly à notre mémoire :

Extrait de la Préface de Nouvè Prouvençau en (1865 ou 1857 ?) :

« … je plains vraiment celui qui ne comprend pas, qui n’aime pas et n’admire pas Saboly : il ne connaît pas ce qui est beau et ne le connaîtra jamais…

Saboly est le troubadour du monde des pauvres, le Chantre de la Crèche, de l’âne, du foin, de l’étable, du froid, des langes et de la misère ; son bonheur et son triomphe est de faire rire la misère en lui rendant sa dignité…

Aux natures les plus âpres, aux hommes les plus rudes Saboly fait comprendre et toucher du doigt les plus profonds mystères de la religion… tout en donnant la doctrine, il a des couleurs si gaies pour dépeindre la foi chrétienne, un biais si avenant pour expliquer la Rédemption que ses couplets font pénétrer dans l’âme de qui les chante une joie irrésistible, une foi sereine et forte… »  - Frédéric Mistral

 

Le 30 (ou 31) janvier 1614 naît à Monteux, NICOLAS SABOLY, fils de Jean Saboly (de Monteux) et de Félise (ou Felisa)  Méliorat (ou Meilheuret), son épouse (de St Saturnin les Apt). Dans la famille Saboly on était pâtre de père en fils mais en 1615, Jean,  son père est nommé Consul de Monteux, il meurt en 1619 : Nicolas n’a que 5 ans. Il avait un frère aîné, Jean-Pierre, et trois sœurs appelées Anne, Félicia (Félisa) et Claire.

Dès la mort de son père il entre chez les Jésuites à Carpentras, puis à l’université d’Avignon jusqu’en 1634. Il étudie la théologie et les deux droits : canon et civil. Il avait reçu la tonsure en 1630, mais il quitte l’Université avant d’avoir pris ses grades. 

Le 16 avril  il obtient un petit bénéfice à la chapellerie de Ste Marie Madeleine au maître autel de St Siffrein à Carpentras. Mais il ne peut pas vivre que des revenus de la « portion congrue »[1] Il a aussi les revenus d’une petite terre près de Carpentras.

Le 27 septembre 1635, à 21 ans il reçoit les ordres majeurs et mineurs à St Siffrein, et est ordonné sous-diacre, puis diacre et prêtre.  En 1639 (25 ans) il obtient la charge d’organiste et ensuite de maître de chapelle de la cathédrale de Saint-Siffrein. Il est occasionnellement employé pour des fêtes locales comme le 22 septembre 1639 lorsque le clergé de Caromb lui demande de jouer de l’orgue pour la fête paroissiale de Saint-Maurice. Pour l’occasion il reçoit 10 florins et 12 sous.

On peut penser qu’il fait des études musicales mais à l’époque il existait une belle tradition musicale dans le comtat favorisée par les papes.

De sept. 1643 à 1646 il assure les mêmes fonctions à St Trophime d’Arles.

En 1646 il est nommé maître de chapelle et organiste à St Pierre d’Avignon. Il y restera jusqu’en 1675, date de sa mort.

En 1648 sa mère meurt et il ne lui reste plus que son frère qui sera nommé consul de Monteux, marié, père de 3 filles.

Nicolas SABOLY vit petitement et il lui faut être gradué pour obtenir un petit bénéfice personnel. Pour cela il va reprendre ses études. Le résultat ne se fait pas attendre il obtient un bénéfice « en France » sur le Prieuré de St-Bénezet de Cayran aux environs de LEDIGNAN (dans le Gard). Celui-ci lui rapporte 100 livres.

Petit-fils de berger, fils d’un consul de village, petit bénificier de St pierre il est naturel qu’il se sente du peuple.

Il a eu toutefois à une époque une ambition : il voulait être chanoine.

A chaque vacance, il redoublait de prévenances pour ceux du Chapitre. Séparément ils promettaient leur voix et l’élection venue, il n’était pas élu. Un jour il se vengea d’eux : c’était son tour de les recevoir à manger, il leur fit un horrible mélange des mets apportés et leur dit « Ainsi est-il de vous : vous êtes très bons séparément, mais tous ensemble ce n’est plus rien qui vaille ».

Il avait aussi la plume facile, il écrit « Li soupa d’Avignon », chanson satirique contre les « Messieurs » et « LOU REVIRO MEINAGE » sous le pseudonyme d’YLOBAS.

Politiquement il avait pris le parti des PEVOULINS face aux PESSUGAUX[2].

Mais la réputation de Nicolas SABOLY était sortie d’Avignon.

En effet, vers 1655 il commence à écrire des poèmes rustiques et populaires en l’honneur de la nativité et publie ses vers, en minces cahiers, aux approches de Noël.

Sa réputation avait gagné toute la Provence. Des humbles chaumières, aux logis bourgeois et aux palais, chacun voulait connaître et chanter ses noëls.

Les œuvres de NICOLAS SABOLY ont été classés dans la catégorie d’ « artisanat littéraire ».

Saboly n’a imité personne : il a vraiment inventé, sans y prétendre, d’un décembre à l’autre toute une petite épopée de la Nativité.

S’il n’est pas l’inventeur des noëls puisqu’il en existait depuis le XVe siècle mais qui avaient dégénérés en chanson à boire et à goinfrer, il renoue avec la tradition et rénove le genre en Provence.

Il campe dans ses œuvres la physionomie rustique et le parler du peuple du comtat dans sa gaieté familière. On y rencontre déjà quelques-uns des personnages de nos futures crèches : le maire, les bohémiens, les juifs, le rémouleur, lou ravi, etc.

 

Les noëls par la suite seront dialogués, l’abbé Thobert, né à Gémenos en 1766 écrira la première pastorale en utilisant les personnages de SABOLY. La mode était toujours « aux Mystères » qui furent populaires jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

 

Entre temps on ornait les églises de crèches qui étaient de petites niches vitrées dans un cadre doré où étaient représentées non seulement la Nativité, mais les scènes de la vie de St Jean, La Madeleine dans sa grotte, les Saintes Maries dans leur barque. Ces productions étaient fabriquées par les religieuses du couvent du Mont Carmel à Aix, à Arles et peut-être par les Chartreux de Bompas. Les personnages étaient en cire, ou en carton peint à l’huile et ont été remplacés au début du XIXe siècle, par des figurines en verre filé ou en pâte de verre. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle les potiers du Castellet près d’Apt et de Moustiers avaient façonnés des figurines en faïence. C’est du Premier Empire que datent les premiers santons en argile. Le public a aimé rapidement les crèches… On a cherché à les rendre vivantes… On a même créé de petits théâtres mécaniques : les crèches animées. Elles sont remplacées par la crèche vivante : La Pastorale.

 

La Pastorale de l’abbé Thobert du XVIIIe siècle inspirée des noëls de SABOLY est reprise par l’abbé Julien à Marseille et un de ses acteurs : Antoine MAUREL, miroitier doreur, qui écrit le livret de la fameuse Pastorale qui se joue encore aujourd’hui.

C’est SABOLY qui a ajouté à la petite épopée de la Nativité les bergers, il n’y en a pas dans l’évangile. Seuls les noëls Provençaux leur font une première place au rang de l’étable.

 

Il a aussi pensé que les humbles pouvaient apporter comme les rois, une offrande.

Il faut admettre que la vérité des poètes est supérieure à bien des « vérités d’évangiles » puisque encore aujourd’hui,  à chaque nuit de Noël, les bergers apportent encore leur offrande en Provence.

Le sujet est toujours le même : le drame de cette nuit, la recherche du logis puis l’enfant qui naît pauvre et nu sur la paille d’une étable ouverte à tous les vents adorés par les rois venus d’Orient….

Le même sujet toujours….  mais pourquoi pas la diversité dans les détails, dans le décor, dans les dialogues, dans les personnages….   On réveille les voisins, on s’interpelle « Revi-ho-i Nanan ! » « Ho ! Qu’es ? Ma que dites ? » … Et l’on part pour Bethléem avec la besace, des tambourins pour ne pas languir en chemin et des présents : sa fougasse, son poisson, et… quelle partie de rigolage ce voyage.

« Toutis ensèn se soun mes en campagno, Toutis ensen… S’envan, e laisson si caban ».

A peine partis, qu’ils sont arrivés. Ce « Betelèn » SABOLY dit qu’il a vu toute la terre, la Chine le Japon (il exagère un peu !) mais ils n’ont jamais vu rien d’aussi beau que Betelèn….

Il n’en est que l’inventeur de leur parole, leur parole et leur chanson.

 

A cette époque les pouvoirs spirituels et temporels sont étroitement liés à Avignon. Il arrive à SABOLY de prendre parti, dans les affaires qui agitent la ville,  ici ou là dans ses noëls.

D’où l’intérêt des noëls et chansons en langue vulgaire qui limitent les interdictions qui peuvent tomber à l’occasion.

N. SABOLY n’a « presque » jamais écrit la musique de ses noëls.

On écrivait presque toujours les textes sur des airs connus, le noël était chanté sur des musiques profanes, sur des airs empruntés à des chansons à la mode, dont SABOLY utilisait le rythme et la mélodie pour construire son texte.

Si au XVIIIe siècle on attribuait à SABOLY les musiques de ses « airs nouveaux », aujourd’hui on pense que l’on ne peut lui attribuer que celle de « Ai las qu noun aurié piéta ».

 

Saboly n’a jamais prétendu écrire les musiques.

 

Au XIXe siècle on pensait attribuer 77 voire 127 noëls à SABOLY.

Aujourd’hui on n’est sûr que d’une chose : de 1669 à 1674, c’est-à-dire du vivant de Saboly les imprimeurs publient 7 recueils de Noëls ce qui donne en tout 48 Noëls. En 1699 un éditeur : Chastel publie les 48 premiers noëls et 12 nouveaux qu’il dit être de Saboly.

Mistral lui-même lui en attribue bien d’autres : notons que l’air duquel Mistral a écrit « Coupo Santo » et qu’il avait attribué à SABOLY est par exemple le noël intitulé « Guihaume, Toni, Pèire » du frère Sérapion.

 

A l’occasion d’un évènement théâtral de la semaine de Noêl en 1910 : Dranem, comique excentrique est à  l’Odéon dans le Médecin malgré lui de Molière. Dranem ouvre le premier acte avec « bouteille ma mie » que tous les parisiens fredonneront par la suite.

Les provençaux accusent Molière d’avoir transformé un noël de SABOLY : « Venès lèu Vèire la Piéucello ».

Or, l’air de « Bouteille, mà mie » est un air original de Lully[3].

La mémoire du peuple a conservé cet air si fidèlement que chacun l’avait retenu pour un noël de SABOLY.

 

Les FELIBRES ont considérés « Mèstre SABOLY » : chantre du peuple Provençal.

Il est incontestable qu’il ait voulu « aller vers le peuple » en lui faisant chanter ses noëls sur des airs déjà connu de lui.

 

Nicolas SABOLY s’inscrit dans une suite de noëlistes. D’autres s’essayerons par la suite, des Félibres aussi, dont Mistral, Félix Gras, le « Félibre rouge »….

 

La fin

Le 23 juillet 1675, les cloches de St-Pierre d’Avignon sonnent le glas. Aussitôt la nouvelle court : Mèste Saboly, celui qui faisait de si beaux noëls « ven de s’amoussa ».

SABOLY est glorifié comme Dieu le Père dans les coutumes du Midi.

C’est lui le boute-en-train des joies « calendales », le boutefeu de la bûche de Noël.

Pour les Provençaux, « pas de Noël sans SABOLY, de la même façon que les œufs ne sauraient manquer pour Pâques, ni les pois chiches pour les Rameaux… » (Frédéric mistral – Extrait de la Préface de Nouvè Prouvençau – Ed. Aubanel

Saboly est le « troubadour du petit monde, l’enchanteur de la crèche, le parolier de l’âne, du foin, de la bergerie, du froid, du lange, de la misère ; et son bonheur et son triomphe est, tout en la relevant, de faire rire la misère »

Pour nous aussi… pas de Noël en Provence sans SABOLY : les moutons de la messe de minuit, les santons qui racontent ce que Nicolas leur a fait dire, la Pastorale…. Et des chansons que vous fredonnez tous :

Touro-louro-louro – Pastre di Montagno – Pastre, pastresso – Li Pastourèu Li plu sage – La cambo me faim mau – Pèr noun Langui  - San Jôusé ma di – Pastre de la campagno – L’estrange deluge….

 



[1] - portion congrue : partie de la dîme qui revenait aux curés.

[2] - partis qui s’opposaient qui soutenaient soir Louis XIV soit le Pape Alexandre VII. Cette altercation a permis à Louis XIV d’annexer temporairement le comtat Venaissain de 1662 à 1664.

[3] - Jean-Baptiste Lully est un compositeur et violoniste français d’origine italienne. Surintendant de la musique de Louis XIV,  il a dominé l’ensemble de la vie musicale en France et a influencé toute la musique européenne de son époque et de nombreux compositeurs parmi les plus doués lui sont redevables (Purcell, Haendel, Bach, Rameau…).

 

 

 
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